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Qu’adviendra-t-il de notre terre ?


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par

 

Peter Watkins

 

Qu’adviendra-t-il de notre terre ?

 

1. UNE QUESTION EMBARRASSANTE

 

Il y a bien des siècles un roi très puissant méditait sur un sujet angoissant. Il aurait voulu savoir quel serait le destin de son grand empire dans les jours à venir. Il se demandait ce qu’il adviendrait du monde.

 

La réponse qui lui fut donnée était tellement inattendue et troublante, que le fier monarque ne put rien faire d’autre que de se prosterner devant le prophète juif qui lui avait dévoilé les secrets de l’avenir. Cette révélation ne peut nous étonner parce que le prophète était un représentant du Dieu Tout-Puissant Lui-même.

 

La réponse de Dieu à la question (non formulée) du roi fut une prophétie concernant des événements mondiaux. D’abord il lui fut révélé qu’une succession d’empires paraîtraient et disparaîtraient, et qu’ensuite, l’ultime dessein de Dieu pour l’homme se réaliserait — un dessein qui nécessiterait la destruction de tout gouvernement humain.

 

Le défi

 

Répondre au roi en lui révélant l’avenir n’était pas le seul but de cette prophétie. Des générations de gens craignant Dieu ont eu les yeux ouverts par cette vision de l’avenir que nous donnent les prédictions de l’Ancien Testament. Et bien que nous vivions deux mille cinq cents ans après que le message prophétique fut prononcé pour la première fois, ce même message nous fournit des renseignements vitaux concernant notre époque et nous donne une image remarquable de ce qui va se passer dans un proche avenir.

 

Si vous vous sentez tenté d’écarter ce sujet passionnant comme une chose indigne de votre considération sérieuse, essayez de résister à cette tentation. Que nous croyions ou non en la Bible, nous ne pouvons pas raisonnablement contester la sagesse du proverbe biblique :

 

« Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et s’attire la confusion » (Proverbes 18.13).

 

Autre pensée. Je viens de dire qu’un roi qui vivait il y a deux mille cinq cents ans reçut une vision prophétique de futurs événements mondiaux. Puisque nous vivons deux mille cinq cents ans après ces prédictions, ne sommes-nous pas bien placés pour vérifier si oui ou non les prophéties se sont réalisées ? Comparons donc les termes de la prophétie avec les faits historiques. Si les deux choses concordent d’une façon satisfaisante, cela devrait nous donner, dans une certaine mesure, de la considération pour la prophétie. S’il n’y a pas d’autres objections, cela devrait, en effet, nous donner toute raison d’avoir confiance en la partie de la prophétie qui concerne notre avenir et de penser que, en temps utile, elle sera accomplie, elle aussi. Et si ce qui reste à accomplir et que nous attendons, le destin final de l’humanité, est d’une importance capitale, vitale, nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de le négliger.

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La perspective humaine

 

Avant d’examiner la prophétie, je voudrais vous renvoyer la balle en vous demandant ce que vous pensez qu’il adviendra du monde, de l’humanité.

 

Comment vous représentez-vous le monde de l’an 2050 dans lequel vos enfants vivront ? Pouvez-vous être certain qu’ils vivront encore ? En somme, pouvez-vous être certain qu’il y aura encore une terre sur laquelle on pourra vivre ?

 

Vous ne le savez pas et vous préférez ne pas trop y penser. Cela se comprend. La perspective n’est pas des plus réconfortantes. Mais en tant qu’êtres humains qui réfléchissent, qui veulent que la vie ait un sens, examinons ensemble cet avenir.

 

Est-ce qu’il y aura une troisième guerre mondiale ? Tout semble indiquer que oui. Les hommes se sont toujours battus, et le comportement des êtres humains d’aujourd’hui ne nous encourage pas à penser que demain les guerres seront abolies d’un commun accord. N’y a-t-il pas toujours en ce monde un point du globe où on se bat et ne redoute-t-on pas que ce conflit ne s’envenime et s’étende ?

 

Qu’est-ce qui se passera quand la prochaine guerre éclatera ? Est-ce que la « bombe » sera utilisée ?

 

Les hommes en guerre se servent normalement de leurs meilleures — ou peut-être devrais-je dire, de leurs plus meurtrières, leurs pires — armes. La deuxième guerre mondiale ne fut pas un combat d’arcs et de flèches, elle amena l’utilisation d’armes nouvelles aussi terribles que perfectionnées. Donc, il semble possible que la prochaine guerre soit une guerre à la « bombe H », une guerre atomique.

 

On dit souvent que la bombe est une arme tellement terrible que les hommes n’oseront jamais s’en servir. On dit que puisqu’elle sera néfaste pour tous, personne ne voudra endosser la responsabilité redoutable de lancer la première. Ce serait peut-être la vérité pour des gens normaux dans des circonstances normales, mais qu’est-ce qui arrive quand il s’agit de gens anormaux, de gens déformés par le pouvoir et l’ambition, de mégalomanes par exemple qui se trouvent à la tête d’un pays ? Et n’y a-t-il pas des gens normaux soumis à des pressions anormales, comme par exemple des chefs militaires qui doivent choisir entre une honteuse défaite et l’usage de la bombe ? Est-ce qu’on peut sérieusement supposer qu’Hitler ne se serait pas servi de la bombe s’il l’avait eue à sa disposition au moment où ses armées défaites se reculaient, avant qu’il se suicide ?

 

Qu’est-ce qui va se passer si la bombe est utilisée ? Un philosophe éminent, Bertrand Russell, a dit que les meilleures autorités mondiales sont unanimes à croire qu’une guerre dans laquelle la bombe à hydrogène serait utilisée pourrait anéantir la race humaine. Il envisage que des millions mourraient immédiatement — « les favorisés » comme il les appelle — et que des millions d’autres mourraient lentement de maladies et de lente désintégration. Que son évaluation des conséquences d’une guerre nucléaire soit juste ou non, la perspective en est épouvantable.

 

Une sinistre alternative

 

Peut-être n’êtes-vous pas convaincu qu’une guerre à la bombe H est inévitable. D’accord ! Ni nous non plus. Examinons l’alternative. Nous vivons sur une planète qui est déjà surpeuplée. Sa population continue de s’accroître toujours d’une façon alarmante. A cause d’une insouciance criminelle, d’une cupidité immodérée et de méthodes agricoles imprévoyantes, les hommes ont déjà transformé en déserts de larges étendues de notre belle et féconde terre. Déjà des millions de gens sont à court de nourriture et souffrent de sous-alimentation. Qu’est-ce que l’avenir nous réserve ? De plus en plus de bouches à nourrir, de moins en moins de nourriture pour les alimenter. Tout cela laisse prévoir inévitablement une famine mondiale et l’ultime perspective que toute l’humanité mourra de faim.

 

Franchement est-ce que vous voyez une solution à ce problème ? Toute solution semble exiger une réduction massive de la population du monde. Évidemment s’il y a une guerre elle peut se réduire subitement. Mais cela ne fait que refermer le cercle vicieux.

 

Du point de vue humain, il n’y a pas d’espoir pour l’homme. Du point de vue humain seulement.

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2. LE RÊVE DU ROI

 

Le nom du roi qui se demandait ce qu’il adviendrait de la terre était Nebucadnetsar. Ce roi était à la tête du grand empire de Babylone, de l’empire le plus riche que le monde ait jamais connu. Au deuxième chapitre de la prophétie de Daniel nous apprenons que Nebucadnetsar, qui avait joué un rôle important dans la construction de cet empire puissant, et qui en était maintenant le souverain suprême, méditait sur l’avenir. Cet empire magnifique, durera-t-il pour toujours ? Quel sera son destin ?

 

La réponse à cette question fut un « non » décisif. Dieu permettait à Nebucadnetsar de connaître l’avenir et de voir le déroulement du cours de l’histoire humaine. Il vit la fin de son propre empire glorieux. Il vit s’élever d’autres empires — et il les vit s’écrouler. Il vit les nations du monde divisées et ennemies, et il les vit affaiblies par cette division. Il lui fut enfin révélé la chose la plus étonnante de toutes…

 

Mais retournons au début de notre récit et voyons comment Dieu révéla ces choses à Nebucadnetsar. Lorsque le roi méditait sur les possibilités de l’avenir, il était couché. A ce moment Dieu intervint et Nebucadnetsar fit un rêve étrange. Dieu donna à son prophète Daniel le pouvoir de fournir au roi l’explication de son rêve.

 

Est-ce que vous étiez sur le point de dire que vous avez peu de respect pour les gens qui essaient de prédire l’avenir par l’explication des songes ? Je suppose que la plupart d’entre nous partagerions ce sentiment, mais cela n’a pas d’importance ici. Tandis qu’il est vrai que la plupart des rêves ne font que refléter l’état d’esprit confus du dormeur, il est vrai aussi que Dieu pourrait faire faire à un homme un rêve vraiment significatif : c’est ce qui se passa pour Nebucadnetsar. Mais continuons notre histoire. Vous serez mieux placé pour en juger quand vous l’aurez écoutée dans son entier.

 

Nebucadnetsar fit un rêve remarquable au cours duquel il vit une image, une statue terrifiante de forme humaine. La plus grande partie de la statue était en métal. La tête était d’or pur, la poitrine et les bras étaient d’argent, le ventre et les cuisses étaient d’airain, les jambes en fer. Les pieds de la statue étaient composés de deux matières qui ne s’allient pas, à savoir, du fer et de l’argile. Pendant que le roi contemplait ce colosse, une pierre « se détacha sans le secours d’aucune main », frappa les pieds de la statue, la brisa en morceaux et la détruisit entièrement.

 

Et la pierre ? La pierre qui avait détruit la statue s’agrandit et devint une énorme montagne qui, finalement, remplit la terre entière.

 

A son réveil le roi était dans une grande perplexité après avoir fait ce rêve extraordinaire, ce qui était très compréhensible. Il convoqua ses sages et exigea une explication. Les sages se trouvaient dans l’impossibilité d’éclaircir le mystère du rêve. Cela n’avait rien d’étonnant car le roi leur demandait une explication pour un rêve qu’il ne voulait raconter. Si les sages pouvaient d’abord lui rappeler son rêve il accepterait leur interprétation avec confiance. Dans le cas contraire ils seraient mis à mort.

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L’explication du rêve

 

C’est un jeune prisonnier juif, nommé Daniel, qui sauva la situation — et en même temps la vie des sages de la cour de Nebucadnetsar. Répondant à la prière de Daniel et aux prières de ses trois compagnons, Dieu lui révéla le rêve aussi bien que son interprétation.

 

Quand Daniel fut appelé devant le roi, il lui avoua, courageusement, la source de sa sagesse. Il rappela au roi les détails de son rêve remarquable.

 

Daniel donna aussi l’explication du rêve :

 

« O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire ; il a remis entre les mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or. Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les orteils, en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2.37‑44).

 

Cette explication donnée par le prophète de Dieu n’est pas difficile à comprendre. Il y aurait quatre grands empires dont le premier était celui de Babylone. Puis ils seraient suivis par un état de division entre les nations, et, finalement. Dieu interviendrait dans les affaires humaines, détruirait les royaumes des hommes et établirait un royaume divin et éternel sur la terre.

 

L’accomplissement

 

Le roi fut impressionné. Puisque Daniel pouvait lui rappeler son rêve, il avait confiance et pensait que l’explication était exacte. Nous avons toute raison d’être encore plus impressionnés, parce que nous sommes dans une bonne position pour comparer l’explication de Daniel concernant la composition de la statue avec les événements historiques, et nous voyons que la correspondance est remarquable. Comment cela se fait-il ?

 

Babylone ne dura pas pour toujours. Après l’empire babylonien il y eut l’empire médo-persan suivi de l’empire grec et ensuite de l’empire romain. Donc, il y eut bien une succession de quatre empires qui correspondent aux quatre métaux de la statue. Le choix des métaux qui symbolisaient ces quatre empires était particulièrement judicieux. La gloire de Babylone était symbolisée par la tête en or. En effet, l’or était un métal extrêmement important dans le premier des grands empires mondiaux. La splendeur de l’empire des Mèdes et des Persans, représenté par la partie en argent de la statue, quoique inférieure à celle de Babylone, était tout de même impressionnante. Le royaume de Grèce ne fut pas important de la même façon. La grandeur du royaume d’Alexandre était celle de la conquête et de la domination. Qui n’a pas entendu parler des Grecs vêtus de bronze ? Certainement la force agressive de l’empire romain était bien symbolisée par les jambes en fer.

 

Mais réfléchissez maintenant au fait que depuis le déclin et la chute de l’empire romain, il n’y a jamais eu un cinquième empire fort et puissant comparable aux précédents. Il y a eu, bien sûr, des empires qui appartenaient à des pays tels que la France et la Grande-Bretagne, mais ceux-là ont toujours eu des rivaux puissants, et n’ont pas commandé des positions d’autorité suprême comme l’ont fait les quatre empires, qui, a tour de rôle, ont dominé l’ancien monde.

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Une formule négligée

 

Quatre grands empires mais jamais de cinquième ! Quoiqu’il y ait eu beaucoup de tentatives pour l’établir, elles ont toutes échoué. Il y a eu les tentatives agressives de grands leaders et dictateurs, comme Napoléon et Hitler ; et il y a eu les efforts concertés d’organisations telles que la Société des Nations et l’O.N.U. Elles ont toutes échoué. Elles étaient toutes contre-carrées par la même formule simple qu’elles auraient dû prendre en considération : « Le fer ne s’allie point avec l’argile ».

 

Par ce qui s’est passé dans le monde, et, évidemment, par ce qui ne s’est pas passé, la prophétie du deuxième chapitre de Daniel a été confirmée. Il est vrai que le programme prophétique n’a pas encore été complété, mais jusqu’à maintenant il a été juste. Ce qui reste à accomplir, c’est que la pierre doit frapper les pieds de la statue et la détruire ; puis cette même pierre doit grandir jusqu’à ce qu’elle remplisse le monde entier. En d’autres mots : l’intervention divine, la destruction des royaumes des hommes et l’établissement du royaume de Dieu.

 

Nous avons toute raison de croire que cela se produira au moment fixé. Aussi sûrement que les quatre grands empires ont existé et ont passé, et aussi sûrement que l’effondrement du quatrième empire a été suivi d’un état de division entre les nations, aussi sûrement le Dieu des cieux balayera les royaumes des hommes, et établira sur la terre un royaume qui ne sera jamais détruit — le royaume de Dieu.

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3. « QUE TON RÈGNE VIENNE »

 

« Notre père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne… »

 

Dans la prophétie de Daniel nous avons vu que le Dieu des cieux établira sur la terre un royaume qui ne sera jamais détruit. Est-il possible qu’il existe un rapport entre ce royaume prophétisé par Daniel et le royaume pour lequel le Seigneur Jésus nous a chargé de prier ?

 

Concentrons pendant quelques instants nos pensées sur cette partie de la prière du Seigneur. La plupart des gens ne semblent pas s’être rendu compte que les mots « que ton règne vienne » sont une prière ou une demande faite à Dieu. Jour par jour des millions de gens répètent cette requête comme s’ils récitaient une formule magique et mystérieuse dont ils ne comprenaient pas le sens. Il devrait être évident que si nous prononçons les paroles « que ton règne vienne » nous demandons à Dieu de faire quelque chose. Nous Lui demandons d’établir un royaume, et nous Lui demandons aussi de faire en sorte que Sa volonté soit faite sur la terre. Il y a sûrement un rapport entre ces deux requêtes. En établissant Son royaume Dieu accomplit Sa volonté sur la terre.

 

Ce serait une erreur de penser que ceci est une prière concernant le ciel. Nous pouvons être sûrs que la volonté de Dieu est déjà faite au ciel. Jésus nous demande de prier pour que les conditions célestes règnent sur la terre : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

 

Un lien avec Daniel

 

Daniel nous a déjà appris que Dieu a l’intention d’établir un royaume sur la terre. Nous savons qu’il est évident que la requête « que ton règne vienne » est une prière adressée à Dieu pour l’établissement d’un royaume sur la terre. Comment ne pas conclure que le prophète Daniel et le Seigneur Jésus-Christ se réfèrent au même royaume ?

 

Il y a d’autres passages des Écritures qui parlent de ce royaume. Les paroles de l’Apocalypse 11.15 sont particulièrement impressionnants :

 

« Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. »

 

Il est saisissant de penser que quand nous disons « que ton règne vienne » nous demandons à Dieu d’intervenir bientôt dans les affaires des hommes, de détruire les gouvernements humains et d’établir à leur place un royaume divin. Est-ce que nous sommes tout à fait sûrs que nous désirons que cela se produise ? Sommes-nous prêts pour la plus grande révolution de tous les temps ? Si nous nous trouvons attachés trop fermement aux choses de ce monde, il nous sera très difficile, brusquement, de réorganiser notre vie.

 

En effet, il est impossible d’éviter la conclusion que la plupart de ceux qui répètent les paroles « que ton règne vienne » subiront un choc comme un tremblement de terre quand cette prière sera exaucée.

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Une idée erronée

 

Beaucoup de gens ont des idées fausses au sujet du royaume de Dieu. Ils s’imaginent qu’il adviendra graduellement sous l’influence bienfaisante de l’enseignement chrétien. Il est vrai, et en effet c’est une vérité importante, que la vie de certaines gens est transformée par les effets graduels et bienfaisants de l’enseignement du Seigneur. Ces gens reconnaissent Christ comme leur roi, et se soumettent maintenant déjà à sa discipline. Mais ce sont des exceptions. Le Seigneur n’envisageait jamais que la majorité des gens pourrait être convertie par ces méthodes. Il savait que le mode de vie qu’il enseignait serait loin d’être populaire. Voilà pourquoi, dans la section finale du sermon sur la montagne il décrit ce mode de vie comme un chemin étroit opposé à la voie large qui mène à la perdition :

 

« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7.13‑14).

 

L’histoire n’a démontré que trop clairement que la plupart des hommes ne se soumettront pas volontairement à la discipline chrétienne. Aujourd’hui, après deux mille ans de christianisme, nous sommes plus loin que jamais de l’enseignement donné par le sermon sur la montagne. Même des pays ayant de longues traditions chrétiennes ont tourné le dos au Seigneur Jésus-Christ.

 

La venue du royaume de Dieu sera un événement foudroyant, une sorte de cataclysme. Cela se passera lorsque le roi promis apparaîtra.

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4. LE RETOUR DU SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST

 

Le sujet de la seconde venue du Seigneur Jésus est étroitement lié à celui du royaume de Dieu à venir. Vous avez peut-être déjà vu ce lien, ou vous pouvez le deviner au moins. Mais mon but immédiat est d’établir comme fait la seconde venue de Jésus. Les conséquences, nous les discuterons plus tard.

 

Si on demande aux gens s’ils croient que le Seigneur Jésus reviendra, il y en a qui répondent de la façon suivante : « Eh bien, je pense que j’y crois. Beaucoup de gens le croient de nos jours, n’est-ce pas ? » Parfois ils ajoutent que ce sera une très bonne chose s’il revient en effet. Mais cela ne suffit vraiment pas. Il n’y a pas de conviction réelle, il n’y a pas l’accent de l’assurance dans de telles réponses. Et il devrait y en avoir parce que la force des témoignages est irrésistible.

 

Une personne très sérieuse prétend avoir découvert au moins trois cents allusions à la seconde venue du Christ dans le Nouveau Testament. Ce n’est pas mon intention de citer tous ces trois cents passages. Une ou deux preuves bibliques claires suffiront à toute personne raisonnable, mais nous en trouverons sans doute d’autres au fur et à mesure que nous poursuivrons notre thème.

 

Le message des anges

 

Regardons d’abord les Actes des Apôtres 1.9‑11 :

 

« Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs veux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. »

 

« Ce Jésus… viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » C’était le tout premier message que les disciples reçurent après l’ascension de leur Seigneur. Voilà l’importance de la seconde venue.

 

Ceux qui ont une tendance à ergoter, ergoteront sur n’importe quoi. Quelques-uns ont même argué que ce passage n’enseigne pas la seconde venue du Christ.

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Le témoignage d’un apôtre

 

L’apôtre Paul écrivit deux lettres aux Thessaloniciens. Dans la première lettre il y a cinq chapitres et il y en a trois dans la deuxième. Dans chaque chapitre de chaque lettre l’apôtre fait mention au moins une fois de la seconde venue de Jésus. En voici deux exemples :

 

« Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus » (1 Thessaloniciens 1.9‑10).

 

« Car il est de la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui vous affligent, et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance » (2 Thessaloniciens 1.6‑7).

 

Le dernier message du Seigneur

 

Le tout dernier paragraphe de la Bible contient une assurance du Seigneur Jésus lui-même qu’il reviendra :

 

« Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt » (Apocalypse 22.20).

 

Ce message fut destiné à tous les serviteurs de Dieu. Il était d’abord transmis à l’apôtre Jean, un vieil homme qui pour Christ avait été exilé à l’île de Patmos. Jean comprenait très bien le message et sa prompte réponse fut :

 

« Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! »

 

Jean savait pour quelle raison le Seigneur Jésus viendrait et il voulait que cela se produise.

 

Puis-je calmement vous poser la question : Savez-vous pourquoi le Seigneur Jésus va venir ? Voulez-vous que cela se produise ?

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5. LE ROI ET LE ROYAUME

 

Quelle est la raison du retour à la terre du Seigneur Jésus-Christ ? La réponse simple, c’est qu’il vient pour en être le roi. Il viendra régner sur le royaume de Dieu.

 

Cela veut dire que quand nous prions « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre » nous demandons à Dieu de renvoyer Jésus, le Roi, sur la terre. Exprimé en d’autres termes, quand Jean dit « Viens, Seigneur Jésus », il demandait au roi désigné de prendre le gouvernement du monde.

 

On se rappellera que dans la prophétie du 2e chapitre de Daniel, le colosse du gouvernement humain fut détruit par une pierre qui grandit et qui en fin de compte remplit toute la terre. Cette pierre est donc le symbole du Seigneur Jésus-Christ, qui viendra « avec puissance et une grande gloire ».

 

Cela nous lance à tous un défi extrêmement important. Jésus viendra pour régner ; tout d’abord il écartera tous les gouvernements humains. Nous devrions nous demander à qui ou à quoi nous avons donné notre allégeance. Appartenons-nous à ce monde plein d’avidité, d’orgueil, de violence et de tromperies ? Si oui, nous ne voulons pas du retour du Christ à présent et il est sûr qu’il n’éprouverait aucun plaisir à nous rencontrer. Si, par contre, ses vœux, ses souhaits, sont également les nôtres, sa venue sera la réalisation de tous nos désirs les plus profonds.

 

Un titre royal

 

Mais considérons d’abord les preuves que Jésus est le roi désigné. Il y en a tant dans les Écritures qu’on est, à regret, obligé d’en déduire que ceux qui ignorent le dessein que Jésus est destiné à accomplir ont négligé de lire la Bible.

 

Le nom même, Christ, sous-entend la royauté : à proprement parler, ce n’est pas un nom mais un titre qui signifie « l’oint ». C’était la coutume chez les Hébreux d’oindre leurs rois avec de l’huile. Donc, quand Jean-Baptiste dit « Je ne suis pas le Christ », il rejeta la suggestion qu’il s’érigeait en roi ; et quand Pierre déclara que Jésus était « le Christ, le Fils du Dieu vivant » il exprimait la vérité émouvante qu’il avait identifié le roi promis.

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La proclamation de l’ange

 

Après que l’ange Gabriel eut annoncé à Marie qu’elle enfanterait un fils dont le nom serait Jésus, il parla du destin de cet enfant unique. Voici le passage en question :

 

« Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un Fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et… »

 

Et quoi ? N’est-il pas étrange et triste que tant de gens ne connaissent que la première partie de ce message ? Ils connaissent la proclamation de la naissance mais ils ignorent le dessein que cet homme remarquable devait remplir. L’ange continua :

 

« … le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin » ( Luc 1.30‑33).

 

Ces paroles nous indiquent clairement que Jésus devait être roi. Jusqu’à présent la promesse n’a pas été accomplie. Faut-il supposer que ceux qui clouèrent Jésus à la croix allaient contrecarrer les projets de Dieu ? Bien sûr que non ! Le fait que Dieu ressuscita Jésus des morts nous force à rejeter cette idée. Et cela nous encourage à croire que Dieu accomplira encore son dessein en envoyant le Roi promis sur la terre. Paul s’est servi de paroles énergiques en parlant au peuple d’Athènes (Actes 17.30‑31) :

 

« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… ».

 

Dans son dix-neuvième chapitre Luc nous dit que Jésus parla en paraboles parce que le peuple pensait que le royaume de Dieu apparaîtrait immédiatement. Dans cette parabole il s’agissait d’un homme de haute naissance qui « s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite ». Il est facile de voir que Jésus parlait de lui-même. Le « pays lointain » où il alla pour recevoir l’autorité royale était le ciel, et au moment prévu il reviendra.

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Le royaume à venir

 

L’évocation de ce Royaume est merveilleuse parce que le Seigneur Jésus a tant d’admirables capacités pour régner sur le monde. La nécessité d’avoir un seul gouvernement mondial est reconnue depuis longtemps. Le souverain suprême cependant devrait être parfaitement juste et absolument puissant. Aucune de ces qualités ne serait utile sans l’autre. Un souverain qui ferait des lois justes mais qui n’aurait pas la force ni l’autorité de les faire exécuter serait un chef bienveillant mais impuissant ; et un souverain qui posséderait une puissance absolue mais sans justice, serait un tyran intolérable. Le Seigneur Jésus a déjà fourni au monde une démonstration convaincante de sa justice, et quoiqu’il se soit soumis à l’autorité existant pendant les jours de sa chair, il donna assez de témoignage des sources de puissance à sa disposition.

 

Il y a beaucoup d’images ravissantes dans l’Ancien Testament évoquant l’état béni de la terre quand le souverain désigné par Dieu régnera. Tout le psaume 72 est une description du royaume du Christ qui réchauffe le cœur. Bien que ce poème magnifique perde quelque peu de son charme lorsqu’on n’en lit que des extraits, je ne peux pas m’abstenir d’en citer quelques-uns :

 

« En ses jours le juste fleurira,

Et la paix sera grande jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lune.

Il dominera d’une mer à l’autre.

Et du fleuve aux extrémités de la terre.

Devant lui, les habitants du désert fléchiront le genou.

Et ses ennemis lécheront la poussière.

Les rois de Tarsis et des îles paieront des tributs,

Les rois de Séba et de Saba offriront des présents.

Tous les rois se prosterneront devant lui,

Toutes les nations le serviront.

Car il délivrera le pauvre qui crie,

Et le malheureux qui n’a point d’aide…

Les blés abonderont dans le pays, au sommet des montagnes,

Et leurs épis s’agiteront comme les arbres du Liban ;

Les hommes fleuriront comme l’herbe de la terre.

Son nom subsistera toujours,

Aussi longtemps que le soleil, son nom se perpétuera ;

Par lui on se bénira mutuellement,

Et toutes les nations le diront heureux » (Psaume 72.7‑12, 16‑17).

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Les paroles d’Ésaïe sont également réconfortantes. Il commence par parler des qualités du roi et puis il donne une description chaleureuse du royaume :

 

« Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï ;

Et un rejeton naîtra de ses racines.

L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui :

Esprit de sagesse et d’intelligence,

Esprit de conseil et de force,

Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel.

Il respirera la crainte de l’Éternel ;

Il ne jugera point sur l’apparence,

Il ne prononcera point sur un ouï-dire.

Mais il jugera les pauvres avec équité,

Et il prononcera avec droiture un jugement sur les malheureux de la terre ;

Il frappera la terre de sa parole comme d’une verge,

Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.

La justice sera la ceinture de ses flancs,

Et la fidélité la ceinture de ses reins.

Le loup habitera avec l’agneau,

Et la panthère se couchera avec le chevreau ;

Le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble.

Et un petit enfant les conduira…

Il ne se fera ni tort ni dommage

Sur toute ma montagne sainte ;

Car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel,

Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11.1‑6, 9).

 

Il va sans dire que si tout cela doit se passer sur la terre, nous avons l’assurance que la terre ne sera pas détruite. Une époque glorieuse viendra où la terre sera remplie de la gloire de Dieu.

 

Mais cela ne peut pas arriver sans changements importants. Peu de gens se rendent compte que la plus grande et effroyable révolution de tous les temps est proche.

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6. LE TRÔNE DE DAVID

 

Le royaume futur de Dieu est un thème biblique très important. Il devient fascinant quand on a une connaissance de la Bible de plus en plus grande.

 

L’ange dit à Marie que « le trône de David » serait donné à son fils. David est un personnage de l’Ancien Testament et ce thème est enraciné dans les Écritures de l’Ancien Testament.

 

On se souvient qu’il y eut un temps où le peuple d’Israël avait ses propres rois. Dieu fit une promesse solennelle à David, leur plus grand roi :

 

« Quand tes jours seront accomplis et que tu iras auprès de tes pères, j’élèverai ta postérité après toi, l’un de tes fils, et j’affermirai son règne. Ce sera lui qui me bâtira une maison, et j’affermirai pour toujours son trône ; je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ; et je ne lui retirerai point ma grâce, comme je l’ai retirée à celui qui t’a précédé. Je l’établirai pour toujours dans ma maison et dans mon royaume, et son trône sera pour toujours affermi » (1 Chroniques 17: 11‑14).

 

Cette promesse concernait un avenir lointain. Un grand roi apparaîtrait, il serait fils de David et fils de Dieu. Il établirait le royaume juif pour toujours. C’était à cette promesse que l’ange Gabriel se référait quand il annonçait concernant Jésus :

 

« Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura pas de fin » (Luc 1.32‑33).

 

Le lien existant entre les mots de la promesse faite à David et le message de l’ange est direct et convaincant. Notez les points communs aux deux passages : fils de David, fils de Dieu, un grand roi, un règne durable.

 

Les prophéties du Messie

 

On ne cesse de trouver dans l’Ancien Testament des références qui se rapportent au pacte que Dieu fit avec David. Ces merveilleuses promesses concernant le roi à venir émurent tellement le roi qu’il pria et loua Dieu dans les Psaumes ; aux moments difficiles les cœurs des prophètes tels qu’Ésaïe et Jérémie se réjouirent à la perspective de la venue du grand fils de David.

 

Ésaïe 11 a déjà été cité. C’est la prophétie qui commence par les mots : « Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï et un rejeton naîtra de ses racines ». La métaphore est celle d’un arbre généalogique. Les lecteurs de la Bible sauront qu’Isaï était le père de David : donc ceci est une prophétie concernant un roi qui serait un descendant de David.

 

Mais notez les mots : « … un rejeton naîtra de ses racines ». Les racines de l’arbre remontent au-delà de David et d’Isaï et sont sûrement une indication du fait que le roi promis serait le fils de Dieu.

 

D’autres indices importants concernant le roi futur peuvent être recueillis dans les Écritures de l’Ancien Testament. Ainsi Michée nous dit qu’il serait né à Bethléhem et Zacharie dit qu’il entrerait dans Jérusalem assis sur un âne. D’après un grand nombre de prédictions de l’Ancien Testament les Juifs auraient dû être capables de reconnaître ce roi futur et de se préparer pour sa venue.

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Calamité nationale

 

Cependant quand Jésus, le Roi promis, fut venu, les Juifs furent étonnés et ils ne le reconnurent pas. Quand Jésus de Nazareth, comme ils l’appelaient, se présenta aux Juifs, ils attendaient le Messie ou le roi. A cette époque ils étaient sous le joug des Romains et leur fierté et leur patriotisme souffraient de cette pesante servitude. Ils voulaient un roi à eux et leur liberté.

 

Jésus de Nazareth semblait être l’homme qu’ils attendaient. Il semblait avoir toutes les qualifications nécessaires. Il était né à l’endroit exact indiqué par les prophètes de l’Ancien Testament. Il était descendant de la tribu et de la famille mentionnées — il était un fils de David. En plus, il était un faiseur de miracles, un maître extraordinairement capable et un homme d’un caractère irréprochable. Il possédait toutes les qualités désirables.

 

Mais cela ne satisfaisait pas aux Juifs. Jésus s’intéressait d’une façon gênante à trop de choses en dehors de son rôle de chef politique des Juifs. Et à ces autres choses il donnait la priorité. Il semblait minimiser les aspects politiques du royaume promis et s’attacher surtout aux aspects moraux. « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » proclamait-il. Il attribuait une immense importance à ce qu’il prétendait être son lien spécial avec Dieu.

 

Certains Juifs devinrent impatients, d’autres étaient pleins de ressentiment, un grand nombre des dirigeants étaient jaloux de l’influence qu’il exerçait sur le peuple. Ces hommes s’étaient déjà fait une idée du Messie qu’ils voulaient avoir. Cette idée ressortait de leurs propres pensées et désirs plutôt que de la lecture des prophéties de l’Ancien Testament. Le Messie de leurs rêves avait été créé à leur image. C’était parce que Jésus ne correspondait pas à cette image qu’ils le rejetèrent.

 

Tout cela aboutit à une conspiration, à de faux témoignages, à un procès illégal, à une condamnation. Puis à la flagellation ; ensuite à la crucifixion et à la mort. Pour Jésus rejeté, abandonné, ce fut un court chapitre de douleur et de honte. Pour la nation qui le rejetait, ce fut le tournant le plus désastreux de son histoire.

 

Sur la croix, au-dessus de Jésus, méprisant les Juifs et ridiculisant son corps mutilé, était l’inscription :

 

« Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Comme tout cela semblait plein d’ironie ! Mais Dieu savait que l’ironie allait dans l’autre sens. Son dessein à l’égard de Jésus n’était pas encore réalisé.

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Le petit groupe de fidèles

 

Quoique la nation eut rejeté son roi, une poignée de disciples restait fidèles. Les compagnons les plus proches du Seigneur étaient souvent des hommes désorientés qui ne comprenaient pas leur maître et ne pouvaient interpréter les événements dont ils étaient les témoins. Eux aussi espéraient que Jésus deviendrait sur-le-champ leur roi ; et parfois ils donnaient des signes d’impatience déçue quand sa popularité diminuait.

 

Peut-être croyaient-ils qu’il allait se défendre et faire valoir ses droits lorsque ses ennemis l’arrêteraient. Un de ses disciples se servit d’un glaive pour défendre son maître et ne reçut que des reproches pour ce geste inutile et déplacé.

 

Et ainsi leur roi fut crucifié ! Quelle épouvantable tragédie ! « Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël » confessaient deux d’entre eux à un étranger.

 

La crucifixion de Jésus n’était pas la fin. L’étranger à qui les deux disciples avaient raconté leur chagrin était leur Maître lui-même, ressuscité des morts ! La nouvelle de sa résurrection remplit de joie tous les disciples et fortifia leur foi. Jésus avait triomphé de tous ses ennemis, y compris la mort. Il accomplirait maintenant, en devenant roi, le dessein pour lequel il était né. Ils lui demandèrent avec impatience :

 

« Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume en Israël ? » (Actes 1.7).

 

Non, le temps du royaume n’était pas venu : c’était le temps du témoignage. Le Maître instruisit ses disciples pour qu’ils témoignent de lui et annoncent la bonne nouvelle dans le monde entier.

 

Dès qu’il eut fini de parler une chose stupéfiante se passa. Le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel. Il s’y trouve toujours. Mais le Roi des Juifs ne restera pas au ciel à jamais : de cela nous sommes assurés. Pendant que les disciples étonnés regardaient encore fixement le ciel, il leur fut annoncé que Jésus reviendrait. Jésus doit revenir pour remplir la promesse faite à David et pour régner sur la terre.

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7. LE CHRIST REVIENDRA BIENTÔT — LE SIGNE JUIF

 

Israël et le monde

 

Le Roi des Juifs sera roi de toute la terre : maintenant ce fait est évident. Le prophète Zacharie disait en effet : « L’Éternel sera roi de toute la terre : en ce jour-là l’Éternel sera le seul Éternel » (Zacharie 14.9). Cela veut dire que quand le Seigneur Jésus régnera à Jérusalem, Israël sera le royaume central.

 

Oui, Jérusalem sera la capitale mondiale. Rappelez-vous les paroles du Seigneur :

 

« Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni pur le ciel, parce que c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi » (Matthieu 5.34‑35).

 

Ainsi Israël occupe une position clef dans la politique mondiale. Comprendre ce qui se passe en Israël c’est comprendre ce qui se passe dans le monde. Des choses remarquables se passent aujourd’hui en Israël : des choses remarquables vont se passer demain dans le monde.

 

La prophétie de la statue, des détails supplémentaires

 

Reportons nos pensées, pendant quelques moments, à la prophétie concernant la statue de Daniel 2. Cette prophétie nous a appris que l’histoire humaine se déroule selon un programme. Nous avions noté aussi que la plupart des événements de ce programme prophétique ont été accomplis. Regardons de plus près maintenant les preuves que la fin de ce programme, l’établissement du royaume de Dieu sur la terre, est très proche.

 

Nous parlons ici du royaume futur de Dieu. Il n’est pas généralement admis ou connu qu’il y a déjà eu un royaume de Dieu sur cette terre. L’ancien royaume des Juifs de l’époque de l’Ancien Testament était déjà, en effet, le royaume de Dieu. C’est Dieu qui prépara la Terre promise . Dieu aussi qui créa un peuple élu. Dieu établit le peuple élu sur cette Terre promise et lui donna Ses lois ; Dieu précisa que les rois qui gouvernaient le peuple d’Israël régnaient en tant que Ses représentants, et qu’ils n’étaient pas indépendants. Ainsi il est écrit de Salomon qu’il « s’assit sur le trône de l’Éternel, comme roi à la place de David, son père » (1 Chroniques 29.23).

 

Des rois justes et bons comme David et Ézéchias comprirent qu’ils régnaient pour Dieu et s’acquittèrent dignement de leur devoir de roi. Mais il y eut peu de bons rois et le peuple, mal gouverné, était rebelle et idolâtre. Donc, après de nombreuses adjurations et des avertissements réitérés dont le peuple ne tint aucun compte, Dieu dit que le royaume qu’Il avait établi — Son royaume — serait détruit.

 

Cette menace lourde de conséquences fut prononcée par le prophète Ézéchiel à Sédécias, le dernier roi dépravé qui régna :

 

« Et toi, profane, méchant, prince d’Israël, dont le jour est venu, maintenant que l’iniquité est à son terme ! ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : La tiare va être ôtée et la couronne enlevée : tout sera bouleversé… J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine : cela ne sera plus jusqu’à… » (Ézéchiel 21.30‑32 (Version Crampon)).

 

Peut-être ferions-nous mieux de nous arrêter ici et de prendre bonne note de ce message si clair. La tiare et le diadème, les signes de la royauté, ont été enlevés. Il n’y aura plus de royaume, plus de roi en Israël. Avec une triple insistance la ruine du royaume est prédite.

 

Mais le prophète ne s’arrête pas là. Il annonce que le royaume n’existera plus « jusqu’à… ». Une lueur d’espoir est suggérée par ce mot de « jusqu’à ». Mais jusqu’à quand ?

 

« Jusqu’à ce que vienne celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai. »

 

Évidemment cela est une prophétie du Messie. Le royaume sera restauré — le royaume de Dieu sera restauré — quand le roi promis apparaîtra. Les paroles de l’ange Gabriel viennent immédiatement à l’esprit : « Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ». Jésus est le roi promis, mais le temps n’est pas encore arrivé pour qu’il puisse recevoir le royaume. Cela s’accomplira quand ?

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Trois périodes

 

D’après la prophétie importante d’Ézéchiel nous avons vu qu’il y a trois grandes périodes dans l’histoire :

 

1. La période du royaume de Dieu du temps de l’Ancien Testament ;

2. La période
« ne… plus »,
appelée dans les Écritures
« les temps des nations »
;

3. La période du royaume restauré — le royaume futur de Dieu — qui sera établi au retour de Jésus-Christ.

 

Nebucadnetsar de nouveau

 

Les temps des nations commencèrent quand le dernier roi juif, Sédécias, fut écarté, et que l’ancien royaume de Dieu fut renversé. Le nom de l’homme qui renversa le royaume nous est déjà connu. C’était Nebucadnetsar. Bien qu’il ne s’en rendît pas compte, il était un instrument entre les mains du Tout-Puissant. Il fut désigné par Dieu pour accomplir un dessein — celui de punir les Juifs en renversant leur royaume et d’instaurer les temps des nations. C’était l’intention de Dieu de laisser vivre et agir les nations pendant une période déterminée — jusqu’à ce que l’ancien royaume de Dieu soit restauré.

 

Combien donc il était important que Dieu donne à cet homme Nebucadnetsar une révélation de l’histoire des nations dans ses phases successives, jusqu’à leur destruction finale. Nous devrions donc considérer la statue du rêve de Nebucadnetsar comme un symbole des royaumes des nations. Cela s’accorde avec la deuxième période qui suit le renversement de l’ancien royaume de Dieu et dure jusqu’à l’établissement du royaume futur de Dieu.

 

Notre but consiste maintenant à considérer les preuves que la deuxième période s’est presque écoulée — que le temps des nations a presque fini son cours — que la pierre est sur le point de détruire la statue.

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Le signe juif

 

On se rappelle que les pieds de la statue se composaient d’un mélange de substances qui ne s’allient pas — du fer et de l’argile. Elles représentaient l’état divisé des nations qui suivirent le renversement de l’empire romain. Cette phase « pieds » de la statue dure longtemps, mais il y a des indications que la fin est proche. Dans Luc 21, le Seigneur Jésus nous montre les signes qui précéderont sa venue. Ayant prédit la destruction de Jérusalem (cela se passa en 70 après J.-C.) et la longue période de dispersion et de souffrances des Juifs qui devait suivre (et qui, en effet, suivit), Jésus dit « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis » (Luc 21.24).

 

Cela est particulièrement intéressant. Voyez-vous la signification du fait qu’après mille neuf cents ans d’occupation étrangère (c’est-à-dire, par les « nations ») Jérusalem se trouve de nouveau une ville juive ? Cela se passa à la suite de la guerre de six jours en 1967. Donc nous devons vivre juste à la fin des temps des nations.

 

Vous est-il venu à l’esprit que les victoires d’Israël ont quelque chose de surnaturel, de miraculeux ? Avez-vous été frappé par le fait qu’une armée d’hommes dont les pères furent mis à mort par millions dans les camps d’extermination de I’Europe ont remporté la victoire la plus stupéfiante de tous les temps ?

 

Il ne s’agit pas de savoir si oui ou non nous admirons le peuple d’Israël, nos sentiments personnels ne doivent pas nous écarter du sujet principal. Les Juifs sont des humains comme nous et en tant qu’êtres humains font souvent des choses insensées et mauvaises. Ce qui importe maintenant, ce qui est essentiel, c’est que le rétablissement d’Israël soit prédit clairement dans les Écritures, et Dieu Lui-même nous invite à noter que c’est Son œuvre. Les paroles de son prophète Jérémie sont assurées et confiantes (Jérémie 31.10) :

 

« Nations, écoutez la parole de l’Éternel, et publiez-la dans les îles lointaines ! Dites : Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme un berger garde son troupeau ».

 

La restauration d’Israël est une chose que ceux qui étudient la Bible attendaient depuis longtemps. Maintenant que cela s’est réalisé, ils attendent ardemment la réalisation du programme prophétique. Le rétablissement d’Israël est le signe que l’événement le plus dramatique de tous les temps est proche — le retour personnel du Seigneur Jésus. Le peuple d’Israël a de nouveau une patrie, sa patrie, pour qu’il soit prêt lors de l’arrivée de son Roi promis depuis longtemps.

 

Alliez-vous dire que les Juifs ne croient pas en Jésus ? C’est exact. Mais cela ne fait que rendre les choses encore plus merveilleuses. Quoique le peuple d’Israël joue un rôle extrêmement important dans le dessein de Dieu, lui-même n’a pas compris ce qu’il adviendra de la terre. Le peuple n’était pas prêt lors de la première venue de Jésus et il ne sera pas prêt lors de sa seconde venue. Bientôt le spectacle poignant décrit par Zacharie sera accompli :

 

« Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né » (Zacharie 12.10).

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8. D’AUTRES SIGNES DE LA SECONDE VENUE

 

Angoisse et peur

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ». Nous avons discuté de l’importance capitale de ces mots. Nous avons vu que c’était une autre façon de dire que quand Jérusalem deviendrait de nouveau une ville juive le royaume de Dieu serait proche. C’est en 1967 que Jérusalem redevint une ville juive. Nous vivons des jours passionnants !

 

Après avoir parlé de Jérusalem le Seigneur donna d’autres signes de sa venue :

 

« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire » (Luc 21.25‑27).

 

Quoique quelques-uns de ces signes soient difficiles à comprendre, d’autres sont très clairs. De l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire ; « les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre » — quelle description vivante d’une civilisation menacée par la bombe ou par les désastres naturels.

 

Si l’on arguait que bien des gens sont trop préoccupés par les responsabilités et les plaisirs de leur propre vie pour penser à la bombe ou aux autres dangers qui menacent notre monde, on aurait en partie raison. En effet, ces préoccupations égoïstes mêmes sont une caractéristique de notre époque et sont un signe que la prophétie biblique a pris en compte. Le fait important, quoi qu’il en soit, c’est que, bien qu’il y ait des gens, en ce moment, qui n’ont pas peur et qui sont insouciants, la situation mondiale est telle qu’ils pourraient être paralysés de frayeur avant qu’un autre jour n’ait commencé. Il existe une liaison étroite entre Daniel 2 (la prophétie de la statue) et Luc 21. Daniel prédit qu’il y aura un état divisé entre les nations. Le Seigneur montre que ce conflit des nations se développera jusqu’au désastre avant son intervention.

 

Les désordres qui menacent de près l’humanité aujourd’hui annoncent que le retour du Seigneur est proche. Ils expriment éloquemment les besoins de l’humanité. Ils démontrent, d’une manière convaincante, la faillite des gouvernements humains. La terre a besoin du Roi des rois. Elle a besoin de lui mais, ce qui est tragique, elle ne le désire pas.

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« Ce qui arriva du temps de Noé »

 

Il nous faut mentionner un autre signe. Dans Luc 17 le Seigneur Jésus compare le temps de sa venue au temps de Noé. La Genèse nous apprend qu’aux jours de Noé les hommes étaient tellement mauvais et méchants qu’il n’y avait pas d’alternative : Dieu fut obligé de les effacer de la terre par le déluge. « Il en sera de même », dit Jésus. « le jour où le Fils de l’homme paraîtra ».

 

Et il en est de même aujourd’hui ! Aujourd’hui, en ce qui concerne la plupart des gens, Dieu n’existe pas, ou Son nom est profané et Sa parole est méprisée. Ses lois sont traitées dédaigneusement. Dans les pays ayant de longues traditions chrétiennes les valeurs morales exposées par Jésus au cours du sermon sur la montagne ont été abandonnées. L’homme qui est scrupuleusement honnête est souvent considéré comme un imbécile et l’homme qui craint et respecte Dieu est traité de faible d’esprit. Présenter à quelqu’un l’autre joue est de la lâcheté, détester les conversations obscènes témoigne d’un esprit borné. La violence, la convoitise et le crime s’étalent au grand jour.

 

Le dessein ultime de Dieu est de remplir la terre de sa gloire. Aujourd’hui la terre est remplie de la méchanceté humaine. Un changement total est tout indiqué !

 

Avertissement

 

Paul nous dit qu’il y a eu un temps où Dieu ne tenait pas compte de l’ignorance humaine, mais ce temps est terminé :

 

« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts » (Actes 17.30‑31).

 

Tenons-nous pour avertis !

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9. QU’EST-CE QUE L’AVENIR NOUS RÉSERVE ?

 

Des jours passionnants, bien sûr ! Le grand programme prophétique termine son cours et les signes annonçant les « derniers jours » convergent comme les rayons d’un projecteur sur un point déterminé. Ce point, ce moment, est proche. La violence, la guerre, la méchanceté, la peur, l’ascension surprenante d’Israël, sont les signes annonciateurs du retour de Jésus.

 

Les Écritures nous ont démontré ce qu’il adviendra de la terre. Est-ce que vous avez la moindre idée de ce qu’il adviendra de nous ?

 

« Voici, je viens comme un voleur »

 

Après avoir parlé des signes annonçant sa venue (Luc 21) le Seigneur Jésus donne, d’abord, un encouragement et ensuite, un avertissement sévère ; voici l’encouragement :

 

« Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21.28).

 

Qu’il est merveilleux de penser qu’au moment où les gens seront affolés par la peur, les disciples fidèles du Seigneur seront invités à lever leurs têtes en joyeuse anticipation. Leurs désirs les plus ardents seront bientôt accomplis. Ces paroles du Seigneur Jésus sont adressées à ses disciples d’aujourd’hui. C’est une pensée impressionnante que Jésus s’adresse peut-être à nous par cette parole de l’Écriture.

 

Voici l’avertissement qui suit l’encouragement :

 

« Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste : car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21.34‑36).

 

Notez bien que les excès ne sont pas les seules choses qui pourraient prendre les gens au dépourvu. Quelque chose capable de détourner l’attention davantage et qui est beaucoup plus insidieux, ce sont les soucis de la vie de ce monde.

 

Il y a beaucoup d’autres avertissements sérieux dans le Nouveau Testament. A plusieurs reprises Jésus et les apôtres nous informent que le jour du retour viendra à l’improviste comme un voleur dans la nuit.

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L’ignorance et les préjugés

 

Israël ne tint aucun compte des avertissements des prophètes et la nation n’était pas prête lors de la première venue du Seigneur. Le siège épouvantable de Jérusalem et la destruction qui s’ensuivit étaient le châtiment infligé à Israël pour ne pas avoir reconnu et accepté le Messie. Jésus pleura à la perspective de la souffrance que la nation attirerait sur elle-même par son insouciance et son aveuglement. Il aurait voulu sauver le peuple, mais eux ne voulaient pas être sauvés.

 

L’ignorance des Écritures et les préjugés humains furent la cause de la ruine d’Israël. Les prophètes avaient donné au peuple une image complète et suffisante du Messie à venir, mais ils avaient défiguré l’image par leurs préjugés impies. Bref, ils envisageaient un roi qui les délivrerait du joug romain mais pas un sauveur personnel.

 

L’ignorance des Écritures et les préjugés sont aussi la pierre d’achoppement des chrétiens modernes. Eux aussi ont à l’esprit une image défigurée du Seigneur Jésus-Christ qui ne correspond point à la réalité. Tandis que les Juifs attendaient un roi mais pas un sauveur, les chrétiens ont tendance à regarder Jésus comme un sauveur mais pas comme un roi.

 

Comment peuvent-ils être prêts à recevoir leur roi futur s’ils ne s’attendent pas à ce qu’un roi vienne ? Il est tragique de constater que l’histoire se répète et que beaucoup de ceux qui prétendent être chrétiens ne seront pas prêts et connaîtront souffrance et déception.

 

L’ultime perspective

 

Pour ceux qui acceptent l’avertissement les perspectives sont illimitées. Nous avons vu que le royaume de Dieu sera établi sur la terre. Il nous faut maintenant ajouter à ce fait la promesse du Seigneur :

 

« Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! » (Matthieu 5.5).

 

Les mots suivants tirés de l’Apocalypse complètent notre tableau :

 

« Tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation : tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5.9‑10).

 

Et, ainsi, les fidèles aideront Christ à gouverner le royaume qu’il établira sur la terre.

 

Qui est prêt ?

 

Christ viendra comme un voleur et la plupart des gens ne seront pas prêts. La plupart de ceux qui répètent « que ton règne vienne » subiront un choc terrible quand la prière sera exaucée.

 

Quelle est notre attitude ? Avons-nous compris l’avertissement ? Sommes-nous prêts ?

 

Peu de gens oseraient dire qu’ils seront prêts au retour du Seigneur. En effet, un excès de confiance pourrait être une preuve du contraire. Bien que nous ne puissions affirmer avec assurance que nous sommes prêts, nous devrions en toute sincérité pouvoir dire que nous sommes en train, maintenant, de nous préparer.

 

Mais comment s’y préparer ?

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La lecture de la Bible

 

Évidemment, la première chose à faire est de lire la Bible. Nous devons nous approcher du message de Dieu avec humilité et avec un sentiment d’émerveillement et de reconnaissance. Autant que nous en sommes capables nous devons étouffer nos préjugés humains et permettre aux Écritures de nous instruire. Si nous sommes trop occupés pour lire les Écritures, il faut que nous réorganisions notre vie tout de suite. Les choses auxquelles nous donnons la priorité ne sont pas les bonnes.

 

Se repentir

 

En lisant les Écritures diligemment nous pouvons évoquer le Roi à venir et le Royaume. N’oubliez pas que les Juifs échouèrent parce qu’ils restaient sourds et aveugles devant les preuves.

 

Ainsi nous apprenons à connaître Jésus et nous ferons de lui notre exemple. Nous tournerons nos regards vers Dieu humblement. Nous nous efforcerons d’être « semblables à l’image de Son Fils » (Romains 8.29). L’enseignement que le Seigneur Jésus illustrait par son exemple et son commandement nous guidera dans notre vie. Dorénavant nous tâcherons comme Jésus de mettre Dieu et Sa volonté en premier et nous-mêmes en dernier. Cela exige un changement rigoureux d’attitude et la Bible appelle ce changement se repentir.

 

Le baptême

 

Au temps des apôtres, après s’être repenti, le croyant fut baptisé. Ceci était en accord avec les instructions du Seigneur. Jésus fut baptisé lui-même et quand il envoya ses disciples dans le monde pour prêcher l’évangile il leur dit : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16.16). Nous devons être baptisés.

 

Que nous soyons préparés ou non, Jésus viendra bientôt. A tous les serviteurs de Dieu il adressa ce message : « Oui, je viens bientôt ». Combien notre joie sera grande, si, comme Jean, nous pouvons dire du fond de notre cœur, « Viens, Seigneur Jésus ! ».

 

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TABLE DES MATIÈRES

 

1. Une question embarrassante

2. Le rêve du roi

3. « Que ton règne vienne »

4. Le retour du Seigneur Jésus-Christ

5. Le Roi et le Royaume

6. Le trône de David

7. Le Christ reviendra bientôt — le signe juif

8. D’autres signes de la seconde venue

9. Qu’est-ce que l’avenir nous réserve ?

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRQuAdviendraWatkins.pdf

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