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Le Royaume De Dieu


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LE ROYAUME DE DIEU

(Sous ses divers aspects)

 

(toutes les citations bibliques sont tirées de la version Segond, Nouvelle Édition de Genève, 1979)

 

LE MONOTHÉISME DE LA BIBLE

 

La Bible est profondément, et uniformément, monothéiste. D’un bout à l’autre, elle proclame, sans équivoque, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, le Créateur des cieux et de la terre. Or, l’apôtre Paul qui a beaucoup voyagé dans l’empire romain, pendant le premier siècle de notre ère, fait un séjour à Athènes (voir Actes 17.15-34). A cette époque la ville jouissait d’une réputation prestigieuse comme centre intellectuel et culturel mais elle était entièrement dévouée à l’idolâtrie. Quelques années après sa visite, il fait cette déclaration dans une de ses épîtres :

 

« pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tiennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ par qui sont toutes choses et par qui nous sommes » (1 Corinthiens 8.6).

 

L’ÉTERNITÉ DU CRÉATEUR

 

Malgré notre intelligence, nous avons le plus grand mal à comprendre la notion d’un Créateur qui a toujours existé : l’idée de l’éternité dépasse totalement notre compréhension. Nous naissons et nous mourons. Tout ce que nous voyons a un commencement et une fin, même les étoiles. L’Ancien Testament reconnaît ces vérités, et constamment. Ainsi, dans un très beau psaume, nous lisons :

 

« Avant que les montagnes soient nées,

Et que tu aies créé la terre et le monde,

D’éternité en éternité tu es Dieu » (Psaume 90.2).

 

Notons aussi qu’un autre psaume reconnaît que même les astres ont une existence limitée :

 

« Tu as anciennement fondé la terre,

Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains,

Ils périront, mais tu subsisteras ;

Ils s’useront tous comme un vêtement ;

Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés,

Mais toi, tu restes le même,

Et tes années ne finiront point » (Psaume 102.26-28).

 

Ces sentiments élevés ont été exprimés il y a plus de deux mille ans et l’on ne saurait imaginer rien de plus actuel.

 

Alors, en parlant du Royaume de Dieu, il faut penser en premier lieu à tout l’univers, si vaste que nous n’avons qu’une idée imparfaite de son immensité. David, l’auteur de nombreux psaumes, jeune berger, a souvent regardé les cieux et, ce faisant, il a reconnu la petitesse de l’humanité :

 

« Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains,

La lune et les étoiles que tu as créées,

Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ?

Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8.4-5).

 

De même, le grand prophète Ésaïe, fait cette déclaration :

 

« Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main,

Pris les dimensions des cieux avec la paume,

Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure ?

Qui a pesé les montagnes au crochet,

Et les collines à la balance ?

Qui a sondé l’Esprit de l’Éternel,

Et qui l’a éclairé de ses conseils ?

Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau,

Elles sont comme de la poussière sur une balance… » (Ésaïe 40.12-13, 15).

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LE CARACTÈRE UNIVERSEL DU ROYAUME DE DIEU

 

De tels passages nous enseignent l’humilité. Ils nous permettent en même temps de reconnaître le caractère universel du Royaume de Dieu. Tout l’univers, si vaste qu’il soit, est Son domaine. Lui est le seul Roi. Toutefois, ce qui nous intéresse, ce qui nous concerne, c’est notre existence sur cette terre. De nouveau, la Bible peut nous éclairer parce qu’elle proclame constamment que nous avons affaire à un Dieu qui a créé la terre et qui ne l’a pas abandonnée ensuite. Au contraire :

 

« Car ainsi parle : l’Éternel :

Le créateur des cieux, le seul Dieu,

Qui a formé la terre, qui la faite et qui l’a affermie,

Qui l’a créée pour qu’elle ne soit pas déserte,

Qui l’a formée pour qu’elle soit habitée :

Je suis l’Éternel, et il n’y a point d’autre » (Ésaïe 45.18).

 

LE TÉMOIGNAGE DE LA GENÈSE

 

Or, si nous nous reportons au premier chapitre de la Genèse, nous trouvons là un résumé, simple mais majestueux, des diverses étapes de la création. Voici les versets qui nous intéressent particulièrement :

 

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance : et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (versets 26-27).

 

Nous trouvons énoncée dans ce passage la vérité fondamentale : l’homme fait partie de la création divine, mais c’est une créature à part. Créé à l’image de Dieu, l’homme est doué d’intelligence et de la capacité de distinguer entre le bien et le mal. Il est loin d’être le plus grand, ou le plus rapide, ou le plus agile des êtres que Dieu a créés, mais son intelligence lui permet de dominer sur les autres créatures. Pensons, par exemple, aux baleines, créatures maritimes énormes, mais l’homme a si peu de mal à les tuer qu’il a fallu des lois internationales pour les protéger et les empêcher de devenir une espèce disparue.

 

L’homme, créature à part, doué d’intelligence et d’un sens moral, est sujet pour ces raisons à des lois divines, qu’il veuille reconnaître ce fait ou non. Si l’homme viole ces lois, il est coupable devant Dieu, et tôt ou tard, il en encourt les conséquences. Trop souvent, les hommes ont agi comme si Dieu n’existait pas, et le résultat a souvent été désastreux.

 

LE TERRE APPARTIENT À DIEU

 

La Bible affirme avec une clarté indéniable que la terre appartient à Dieu et qu’Il en a fait don à l’humanité :

 

« Les cieux sont les cieux de l’Éternel,

Mais il a donné la terre aux fils de l’homme » (Psaume 115.16).

 

Toutefois, comme nous l’avons indiqué plus haut, la possession, et l’utilisation des ressources de la terre ne sont pas inconditionnelles. Sur le plan purement physique, cela est manifeste. Il y a un système très délicat qui gouverne l’atmosphère de notre planète. Si cet équilibre est menacé, comme c’est souvent le cas dans les grands centres urbains, l’air est pollué et cette pollution peut provoquer des maladies pulmonaires. Notre civilisation contemporaine a créé toute sorte de problèmes. Bref, il existe des conditions physiques que nous sommes obligés de respecter, même si nous ne croyons pas à l’existence d’un Créateur.

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LE PLAN DE DIEU AVEC LA TERRE

 

La Bible qui proclame l’existence de Dieu d’un bout à l’autre révèle aussi que Dieu a un plan avec notre terre et ses habitants, plan qui sera sûrement exécuté. Le fait que la majorité de l’humanité en est totalement ignorante et que, dans certains cas, elle rejette la notion avec dédain, ne compte réellement pas : les preuves de l’existence de ce plan sont trop nombreuses. Maintenant nous nous bornerons à signaler certains passages qui affirment catégoriquement que finalement la volonté divine sera faite sur la terre comme au ciel.

 

LA PRIÈRE ENSEIGNÉE PAR JÉSUS

 

Les mots dont nous venons de nous servir évoquent évidemment la prière que le Seigneur Jésus a enseignée à ses disciples :

 

« Voici donc comment vous devez prier :

Notre Père qui es aux cieux !

Que ton nom Soit sanctifié ;

Que ton règne vienne ;

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.9-10).

 

Comme le sujet de cette étude est le Royaume de Dieu, notons en passant comment Jésus emploie cette expression si importante : « ton règne ». Notons aussi que le Seigneur parle de la volonté divine : elle est déjà faite au ciel, ce qui indique que d’autres êtres honorent l’Éternel en faisant Sa volonté. La prière enseigne en même temps que les habitants de la terre ne mettent pas en pratique la volonté de Dieu. Toutefois, et il faut y insister, la prière présentée par Jésus ne représente pas un idéal qui ne sera jamais réalisé ; au contraire, le Seigneur sait qu’un jour le Royaume de Dieu sera établi sur la terre. Ce qui s’oppose à présent à cet état de choses, c’est le péché humain sous ses multiples formes.

 

Dieu n’a certainement pas créé la terre et l’humanité pour que les pauvres continuent à souffrir, qu’une race cherche à anéantir une autre, que les ressources de la terre soient réparties de façon si inégale, que tant de richesses soient consacrées aux armements, que des jeunes soient exploités pour satisfaire les désirs impurs de gens pervertis.

 

LES DÉBUTS DE LA RACE HUMAINE

 

Les débuts de la race humaine n’ont guère été prometteurs : au contraire. Après le péché d’Adam, un de ses fils, Caïn, a tué son frère Abel (Genèse 4.8). Peu à peu, la perversité humaine a augmenté : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6.5). En conséquence de l’apostasie humaine, toute une génération a péri dans un déluge ; néanmoins Noé et sa famille ont survécu à cette catastrophe (Genèse 6.8).

 

UN NOUVEAU DÉPART

 

Un nouveau départ a ainsi été possible pour l’humanité. Dieu fait cette promesse formelle à Noé et à sa postérité : « J’établis mon alliance avec torts : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Genèse 9.11). Réfléchissons un instant à cette promesse car elle comporte deux idées importantes : Dieu est intervenu dans l’histoire humaine pour punir le péché de notre race mais en même temps il donne une garantie affectant l’avenir de la terre. Cette intervention et cette promesse indiquent que le déroulement de l’histoire humaine, malgré la liberté dont nous jouissons, est finalement sujet à la volonté divine.

 

Mais si nous n’aimons pas ce mot de « péché » pour caractériser la conduite humaine, nous devons reconnaître que l’homme est imparfait. L’histoire du vingtième siècle, avec ses grandes guerres entre les nations les plus « civilisées », montre sans aucune ambiguïté que l’homme peut pratiquer la barbarie la plus atroce. Avec la présence d’armes nucléaires dans notre monde, l’avenir de notre race paraît précaire.

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LA BIBLE : SOURCE DE CERTITUDE

 

Mais ceux qui connaissent la Bible et qui ont étudié l’histoire de notre monde à la lumière des prophéties bibliques ont la certitude que ce ne sera pas la conduite de notre race, si importante qu’elle soit, qui déterminera l’avenir de notre planète, mais le bienveillant dessein de Dieu (voir Éphésiens 1.9).

 

Évoquons maintenant ce que Dieu a révélé pour nous rassurer et pour nous donner une confiance inébranlable dans l’avenir de notre planète. Il y a à peu près trois mille ans, habitait à Ur en Chaldée un homme qui s’appelait Abram (Genèse 11.28-29). Or, Ur était une ville jouissant d’une civilisation très avancée. D’un point de vue purement humain, Abram aurait pu être très content d’y rester. Mais il reçut une révélation dont l’importance est fondamentale pour la compréhension du plan de Dieu avec l’humanité. Voici ce que Dieu lui dit :

 

« Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction » (Genèse 12.1-2).

 

Tous les détails de cette révélation sont dignes de notre attention.

 

Il aurait été possible d’exécuter ce plan sans qu’Abram quitte sa ville natale. Mais Dieu lui commande de quitter sa patrie et de se diriger vers un pays que Dieu lui indiquera. Abram jouissait de tous les conforts d’une ville éminemment civilisée. Pourquoi alors abandonner tout cela pour braver un avenir incertain ?

 

LA FOI D’ABRAHAM

 

Une chose est claire : Abram possède une foi très vivace, et beaucoup d’humilité pour obéir spontanément au commandement divin. Ce sont ces traits du caractère d’Abram qui sont si impressionnants. Plus on étudie la vie de ce patriarche, plus on admire la noblesse de sa conduite. Or, Dieu a fait plusieurs promesses à Abram : pour l’instant nous voulons donner le maximum de relief à cette idée si importante : la vocation d’Abram est liée de la façon la plus intime au sort de la race humaine. Nous avons pris note du fait que, lorsque Dieu se révèle pour la première fois à Abram, Il lui dit :

 

« je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction » (Genèse 12.2).

 

Plus tard, dans des circonstances que nous n’allons pas examiner à présent, Dieu dit à son sujet :

 

« Abraham (notons le changement de nom) deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre » (Genèse 18.18), promesse renouvelée dans le passage suivant : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité » (Genèse 22.18).

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LES DEUX FILS D’ABRAHAM

 

Abram a eu deux fils qui ont pour nous un intérêt spécial : d’abord la servante de Saraï, la femme d’Abram, a donné naissance à Ismaël, le premier de ses deux fils (Genèse 16.1-15). Bien que la postérité d’Ismaël doive être nombreuse (voir Genèse 16.10), ce ne sera pas en lui que Dieu accomplira Sa promesse de bénir toutes les nations de la terre. De la façon la plus explicite, l’Éternel donne à entendre à Abram, que malgré l’âge avancé de Saraï et de lui-même, sa femme lui enfantera un fils : « Certainement Sara ta femme t’enfantera un fils ; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui » (Genèse 17.18-19). Comme signe de cette alliance, tout descendant mâle d’Abraham sera circoncis le huitième jour (versets 10-14). Aussi, désormais le nom d’Abram sera changé en Abraham (« père d’une multitude »), et celui de Saraï en Sara (« princesse »).

 

LES DEUX FILS D’ISAAC

 

A son tour Isaac devient le père de deux fils : sa femme Rebecca lui enfante Ésaü et Jacob (Genèse 25.21-26). Dieu révèle à Rebecca que celui qui comptera dans le plan divin, ce sera Jacob (voir verset 23). Mais avant de considérer l’histoire de Jacob, il faut noter comment Dieu renouvelle à Isaac la promesse si importante que Dieu va accomplir Son plan de bénir toute l’humanité : « je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel ; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées ; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité » (Genèse 26.4), promesse qui rappelle celle faite à Abraham (Genèse 12.2).

 

Lorsque, dans des circonstances assez bizarres, Isaac bénit son fils Jacob, il lui dit :

 

« Que des peuples te soient soumis,

Et que des nations se prosternent devant toi !

Sois le maître de tes frères,

Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! » (Genèse 27.29).

 

LES DOUZE FILS DE JACOB

 

Jacob devient le père de douze fils, qui deviennent à leur tour les pères des douze tribus. Si l’Ancien Testament appelle leurs descendants « Israélites », c’est parce que Dieu a donné le nom d’Israël à Jacob (Genèse 32.28). Mais ne perdons pas de vue cette notion fondamentale : Dieu va agir par l’intermédiaire de Jacob et de sa postérité pour avancer Son plan avec toute l’humanité. Nous n’allons pas ici suivre pas à pas toute l’histoire israélite. Toutefois, il est nécessaire de retracer sommairement les origines du peuple juif. Du temps de Joseph, par suite d’une famine en Égypte et dans la région palestinienne, Jacob et sa famille se sont installés en Égypte (voir Genèse 47.1). Là, ils se sont multipliés, et le Pharaon, qui avait oublié ce que son prédécesseur et le peuple devaient à Joseph, les asservit, rendant leur joug progressivement plus onéreux.

 

Dieu les délivra de leur servitude, sous la main de Moïse. Le peuple manquait de gratitude et de foi, non pas une seule fois, mais constamment. Finalement, Dieu allait déshériter la nation, promettant à Moïse de faire de lui et de sa postérité le peuple élu (Nombres 14.12). Typiquement, Moïse intercède pour les Israélites auprès de Dieu, et Dieu de l’exaucer (verset 20).

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LA PROMESSE QUI EST UNE PROPHÉTIE

 

La promesse qui suit cette intervention de Moïse est réellement une prophétie qui proclame le plan divin avec notre planète : « Je pardonne, comme tu l’as demandé. Mais je suis vivant ! et la gloire de l’Éternel remplira toute la terre » (Nombres 14.20-21). L’on se demande combien de personnes, même parmi celles qui lisent la Bible, connaissent ce passage si important. Et pourtant cette promesse devrait posséder pour nous le plus grand intérêt. Lorsque nous contemplons le monde que nous habitons, et l’état de notre pauvre humanité, les témoignages de la gloire de Dieu sont difficiles à trouver. La gloire de Dieu, qui est essentiellement morale et spirituelle (voir Exode 34.6-7) ne remplira la terre que lorsque ses habitants vivront en harmonie avec la volonté divine. Nous évoquons de nouveau la prière de notre Seigneur :

 

« Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel ».

 

CE QUE NOUS DEVONS AU PEUPLE JUIF

 

Toutefois, malgré la désobéissance du peuple, n’oublions pas ce que nous devons aux Juifs. La révélation que nous appelons l’Ancien Testament nous a été transmise exclusivement par des représentants de cette race. Le passage classique que l’on cite à ce sujet, est le suivant :

 

« Car le Seigneur, l’Éternel ne fait rien

Sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes » (Amos 3.7).

 

Mais ces prophètes, majeurs et mineurs, ont souvent souffert aux mains de leurs contemporains. Proclamant la volonté divine à un peuple trop souvent indifférent, ils ont persisté dans leur ministère, ne laissant rien les détourner de leur mission. Le message qu’ils annoncent répète en somme la grande vérité révélée à Moïse :

 

« la gloire de l’Éternel remplira toute la terre » (Nombres 14.21).

 

De même, Habakuk nous informe :

 

« Car le terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel,

Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Habakuk 2.14).

 

Le fait que Dieu a choisi le peuple juif comme le véhicule de Sa révélation pourrait très bien nous surprendre : c’est seulement lorsque nous comparons les vérités sublimes proclamées par les prophètes juifs avec l’idolâtrie grossière et souvent enfantine qui caractérise leurs voisins, que nous commençons à apprécier la nature unique de l’Ancien Testament. Plus tard, du temps de l’apôtre Paul, le contraste entre la religion du Nouveau Testament et celle des Romains et des Grecs, était énorme, fait que nous avons déjà signalé dans cette étude. L’on divinisait les empereurs ; quand on réfléchit au caractère de certains d’entre eux, l’idée même est révoltante.

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CE QUE NOUS DEVONS A LA RÉVÉLATION BIBLIQUE

 

Nous devrions être reconnaissants envers notre Dieu parce que, par Sa révélation, Il nous a délivrés de notions si indignes. Il y a bien longtemps, le grand prophète Jérémie trouvait totalement dérisoire, et lamentable, le culte des idoles pratiqué par les nations voisines :

 

« Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point ;

On les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher.

Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal,

Et ils sont incapables de faire du bien » (Jérémie 10.5).

 

Après cette satire mordante, nous lisons :

« Nul n’est semblable à toi, ô Éternel !

Tu es grand, et ton nom est grand par ta puissance.

Qui ne te craindrait, roi des nations ?

C’est à toi que la crainte est due ;

Car, parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes,

Nul n’est semblable à toi » (versets 6-7).

 

DIEU : LE SEUL SOUVERAIN

 

En passant, nous prenons note de cette expression : « roi des nations ». C’est ainsi que le prophète annonce la vérité à laquelle il faut attacher tant d’importance : il n’y a qu’un roi, il n’y a qu’un seul royaume, celui du Dieu qui se manifeste dans les merveilles de ce monde que nous habitons (voir Romains 1.20), et qui, selon le dire de l’apôtre, a ce bienveillant dessein (Éphésiens 1.9) qui, finalement, détermine le déroulement de l’histoire humaine.

 

Or, certains détails du « bienveillant dessein » sont clairement présentés dans l’Ancien Testament. Vérité surprenante, un royaume de Dieu a déjà existé sur notre terre. Établis dans la Terre promise, les Israélites ont eu d’abord une succession de « juges » qui ont agi comme chefs pour le peuple. Mais, lorsque Samuel était leur juge, ils ont voulu suivre l’exemple de leurs voisins, et avoir un roi. Mécontents de la conduite des fils de Samuel, le peuple lui dit :

 

« Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces : maintenant établis sur nous un roi, pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations » (1 Samuel 8.5).

 

LE ROYAUME ISRAÉLITE

 

Nous comprenons les raisons de leur mécontentement, mais la solution qu’ils souhaitent est purement humaine ; elle ne tient aucun compte de l’existence de leur Dieu. Ils n’invitent pas Samuel à consulter l’Éternel. Samuel n’est pas du tout content de leur conduite. Mais son Dieu lui dit :

 

« Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qui’ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux » (1 Samuel 8.7).

 

Ces paroles sont très significatives : l’Éternel Dieu affirme être leur roi. C’est Lui qui les a délivrés de leur esclavage égyptien et qui leur a permis de devenir une nation libre. Moïse qui a joué un rôle si important dans la délivrance des Israélites, leur rappelle ce fait historique :

 

« Car tu es un peuple saint pour l’Éternel ton Dieu ; et l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu sois un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre » (Deutéronome 14.2).

 

Voici l’explication de la position privilégiée occupée par les Juifs. Mais tout privilège comporte des responsabilités et très souvent, trop souvent, ce peuple a oublié ce qu’il doit à son Dieu. C’était le cas du temps de Samuel. Dieu exauce leur demande et Saül devient leur premier roi.

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LE PREMIER ROI

 

Saül représente le genre de roi souhaité par la nation : un homme qui les domine tous par sa taille et qui a l’air d’un guerrier (1 Samuel 10.23). Le peuple accueille avec enthousiasme l’homme choisi :

 

« Et tout le peuple pousse les cris de : Vive le roi ! » (verset 24).

 

Les débuts du règne de Saül sont éminemment prometteurs. Toutefois, devenu roi, il lui manque l’humilité nécessaire pour exécuter les commandements divins.

 

Très tôt, il manifeste son caractère impatient. Las d’attendre l’arrivée de Samuel, il usurpe la fonction de sacrificateur et offre un holocauste (1 Samuel 13.8-9). Puis Samuel prononce un jugement sur le roi qui pourrait nous paraître hâtif et injuste :

 

« tu as agi en insensé, tu n’as pas observé le commandement que l’Éternel, ton Dieu, t’avait donné » (verset 13).

 

Puis, Samuel d’ajouter : au lieu d’affermir son règne, Dieu va rejeter Saül et le remplacer par un autre, « un homme selon son cœur » qui fera Sa volonté.

 

Jugement injuste ? Dieu n’est jamais injuste. La conduite de Saül par la suite révèle le côté déplaisant de son caractère. Il est jaloux de David, à qui il doit tout. C’est David qui tue Goliath, le géant redouté par tous (voir 1 Samuel 17). Sans l’intervention courageuse du jeune homme, le roi aurait tout perdu, sa couronne, et peut-être aussi sa vie. Plus tard, Saül a commis un acte d’une perfidie incroyable : il fait tuer par la main d’un Édomite, Doëg, quatre-vingt-cinq sacrificateurs qui n’avaient commis aucun crime (voir 1 Samuel 22.18).

 

LE ROI DAVID

 

Nous avons déjà parlé de son successeur, David qui, jeune homme, avait fait preuve d’un courage et d’une foi exemplaires. Le récit de la vie de ce serviteur de Dieu a beaucoup d’intérêt pour celui qui veut comprendre le plan de Dieu avec notre terre. Malgré son adultère avec Bath-Schéba (2 Samuel 11), péché qu’il a purgé au prix de grandes souffrances, acceptées avec une humilité totale (voir le Psaume 51), David était plein de foi, généreux, constamment soucieux du bien-être des autres. Il était très doué : poète (auteur de nombreux psaumes), musicien, administrateur, guerrier. David a tellement plu à son Dieu par sa conduite, souvent dans des circonstances fort difficiles, que l’Éternel lui a promis de la façon la plus formelle, que son royaume durerait éternellement.

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LES PROMESSES FAITES À DAVID

 

Nous avons déjà parlé de l’importance des promesses faites à Abraham ; il faut maintenant souligner l’importance primordiale des promesses que Dieu a faites à David. Le roi, confortablement installé dans son palais, réfléchit au paradoxe que le Dieu qui l’a si richement béni et qui l’a soutenu dans toutes ses épreuves, est adoré dans une modeste tente, le Tabernacle. Il dit au prophète Nathan :

 

« Vois donc ! j’habite une maison de cèdre, et l’arche de Dieu habite au milieu d’une tente » (2 Samuel 7.2).

 

Ce geste est typique de l’homme mais l’initiative est purement la sienne. Que ce soit une tente, ou quelque bâtiment plus magnifique, les deux n’ont qu’un sens symbolique. L’homme est incapable de construire un édifice digne de la majesté et de la puissance de l’Éternel Dieu (voir Ésaïe 66.1-2, 1 Rois 8.27).

 

Le Temple a finalement été construit sous Salomon (voir 1 Rois 7.12-51). Mais si Dieu n’a pas pris l’initiative, Il apprécie la pensée du cœur de David. Il marque Son plaisir par cette promesse :

 

« … l’Éternel t’annonce qu’il te créera une maison … Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi » (2 Samuel 7.11, 16).

 

Dans cette promesse si formelle, il s’agit évidemment d’une maison au sens figuré, métaphore que nous continuons à employer de nos jours : nous parlons toujours d’une maison royale, dans le sens d’une famille et d’une succession royales.

 

SALOMON SUCCÈDE À SON PÈRE DAVID

 

A David succède Salomon qui hérite d’un royaume étendu et qui, comme nous l’avons déjà vu, fait construire ce beau temple, l’ambition de son père. Avant de mourir, David explique clairement les conditions qui doivent régler la succession royale. Devant tous les chefs du peuple réunis à Jérusalem, et en la présence de Salomon lui-même, David rapporte ce que Dieu lui a dit :

 

« Salomon, ton fils, bâtira ma maison et mes parvis : car je l’ai choisi pour mon fils, et je serai pour lui un père. J’affermirai pour toujours son royaume, s’il reste attaché comme aujourd’hui à la pratique de mes commandements et de mes ordonnances » (1 Chroniques 28.6-7).

 

« S’il reste attaché à la pratique de mes commandements » ; cette condition est explicite. C’est ainsi que Dieu pose la condition qui affecte toute l’humanité de diverses façons. Dans le cas de Salomon, hélas, malgré ses débuts, si pleins de promesse, et la gloire de son règne, il se laisse séduire par la multitude de ses femmes étrangères, et il se livre à l’idolâtrie (voir 1 Rois 11.4-8 ).

 

LE RÈGNE DÉSASTREUX DE ROBOAM

 

Mais si Dieu va honorer Sa promesse à David, la succession doit être assurée. Ce sera par un fils autre que Salomon, comme nous le verrons plus tard. Or, l’infidélité de Salomon a eu des conséquences fâcheuses, peu de temps après son décès, sous Roboam, son fils et successeur. Dix tribus, fatiguées du lourd fardeau des impôts indispensables pour couvrir les frais de tous les travaux organisés par Salomon, font une démarche auprès de Roboam. Les tribus demandent un allégement du fardeau imposé par Salomon. Avec une imprudence difficile à comprendre, Roboam rejette leur demande si raisonnable, ce qui précipite une crise. Les tribus au nord de Jérusalem se révoltent, ayant pour chef Jéroboam (voir 1 Rois 12.16-17).

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L’ÉTABLISSEMENT DU ROYAUME DU NORD

 

Ce Jéroboam devient le premier roi du royaume du nord ; il n’est pas soucieux de rester fidèle au Dieu d’Israël : au contraire, il crée deux centres d’idolâtrie : il fait deux veaux d’or, l’un à Béthel, l’autre à Dan (1 Rois 12.28). Aucun des rois du nord ne pratiquera le culte du vrai Dieu. Finalement, du temps d’Osée (vers 722 av. J.-C.), les Assyriens envahirent le pays, prirent Samarie, qui était devenue la capitale, et mirent fin au royaume du nord (voir 2 Rois 17.1-6).

 

LA FIN DU ROYAUME DU SUD

 

Toutefois, au sud, à Jérusalem, les successeurs de Roboam continuèrent à régner. Certains rois, notamment Josaphat, Ézéchias et Josias demeurèrent fidèles au Dieu d’Israël. Néanmoins, même là, à Jérusalem, après la mort de Josias en l’an 608 av. J.-C., on introduisit des pratiques abominables. En conséquence, le peuple fut successivement assujetti aux Égyptiens, puis aux Babyloniens. Finalement, Sédécias, roi irrésolu et faible, rompit son serment de fidélité à Nebucadnetsar, roi de Babylone (voir 2 Chroniques 36.13, Ézéchiel 17.13-19). Les Babyloniens assiégèrent Jérusalem et, après un siège de dix-huit mois, qui infligea d’atroces souffrances aux habitants, la ville fut prise ; le Temple fut détruit et la fière capitale fut réduite à la condition d’un désert. Le royaume fut aboli et Sédécias lui-même fut emmené à Babylone, où il mourut (voir Jérémie 52.8-11).

 

DIEU A-T-IL OUBLIÉ SES PROMESSES ?

 

La fin du royaume : Dieu a-t-il donc oublié Sa promesse à David ? La question est importante. C’est le prophète Ézéchiel qui explique quel sera l’avenir du royaume, aboli dans des circonstances si désastreuses :

 

« Et toi (le prophète s’adresse à Sédécias), profane, méchant, prince d’Israël, dont le jour arrive au temps où l’iniquité est à son terme ! ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : la tiare sera ôtée, le diadème (ou la couronne) sera enlevé. Les choses vont chanter. Ce qui est abaissé sera élevé et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai » (Ézéchiel 21.30-32).

 

Pour celui qui s’intéresse à la révélation biblique, cette prophétie est d’un intérêt exceptionnel : d’abord, elle prédit la ruine totale du royaume mais, en même temps, elle annonce que cet état de choses ne durera pas éternellement. Au contraire : elle prophétise « la venue de celui à qui appartient le jugement ». Or, qui est ce personnage ? Si nous examinons les prophéties de l’Ancien Testament, nous constatons qu’il est souvent question d’un roi qui exécutera toute la volonté de son Dieu. Prenons, par exemple, le Psaume 2 :

 

« C’est moi (dit l’Eternel) qui ai oint mon roi

Sur Sion, ma montagne sainte !

Je publierai le décret ;

L’Éternel m’a dit : Tu es mon fils !

Je t’ai engendré aujourd’hui.

Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage,

Les extrémités de la terre pour possession » (versets 7-8).

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SION, LA MONTAGNE SAINTE

 

Que faut-il entendre par Sion, « ma montagne sainte » ? C’est sur cette partie élevée de Jérusalem que David a dressé la tente qui devait recevoir l’arche de l’alliance (2 Samuel 6.17). Cette présence de l’arche sur Sion explique pourquoi la montagne devient un symbole de la présence de Dieu parmi Son peuple. Notons maintenant que, d’après le Psaume 2, c’est à Jérusalem que Dieu établit le trône de Son Fils, qui est à la fois roi des Juifs et roi de toute la terre.

 

QUI EST CE PERSONNAGE REMARQUABLE

 

Qui est ce personnage exceptionnel, à la fois roi des Juifs et roi de toute la terre ? Pour répondre à cette question fondamentale, nous posons une autre question : dans quel sens, et comment, un descendant de David peut-il être le Fils de Dieu ? C’est lorsque nous consultons le grand prophète Ésaïe que nous trouvons la réponse souhaitée :

 

« Écoutez donc, maison de David !

Est-ce trop peu pour vous de lasser la patience des hommes,

Que vous lassiez encore celle de mon Dieu ?

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ;

Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils,

Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » (Ésaïe 7.13-14).

 

Incontestablement, cette prophétie est remarquable. Certains prétendent qu’il ne peut pas être ici question d’une vierge qui donne naissance à un enfant. Pourtant le mot employé par Ésaïe pour « vierge » est almah, terme que nous trouvons ailleurs. Lorsque le serviteur d’Abraham cherche une épouse pour Isaac, le fils de son maître Abraham, il trouve Rebecca, qui est désignée par le mot almah (Genèse 24.43 ; dans la version Segond, l’expression pour almah est « jeune fille »). Manifestement, Rebecca est une vierge. Longtemps avant la naissance de Jésus-Christ les Juifs d’Alexandrie ont traduit en grec l’hébreu d’Ésaïe 7.14 ; ils ont rendu almah par le mot grec parthenos, qui signifie « vierge ».

 

L’ANNONCE À MARIE

 

C’est lorsque nous consultons le Nouveau Testament que nous commençons à comprendre le sens de la prophétie d’Ésaïe. Rappelons trois éléments qui distinguent cette prophétie : elle est adressée spécifiquement à la maison de David ; elle concerne une vierge et, finalement, Dieu Lui-même va donner le signe. Or, tous ces éléments sont présents dans l’annonce à Marie. Elle est vierge, et de la maison de David (voir Luc 1.26-27, 33). L’ange Gabriel lui fait cette annonce extraordinaire :

 

« Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin » (versets 31-33).

 

Alors, malgré sa virginité, Marie va enfanter un fils. Mais comment ? Si Marie est perplexe, nous comprenons pourquoi. Mais Gabriel lui donne cette explication :

 

« Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (verset 35).

 

Tout ce passage dans Luc 1, considéré à la lumière d’Ésaïe, constitue un témoignage frappant de l’unité de la Bible. Et nous pouvons en conclure que Dieu va accomplir sa promesse à David par Son Fils, Jésus.

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LA RÉVÉLATION À JOSEPH

 

Avant d’examiner la révélation reçu par Joseph, le futur mari de la mère de notre Seigneur, nous notons le fait que l’ange dit à Marie qu’elle doit donner le nom de Jésus à son fils. Joseph est fort inquiet : il découvre que la jeune fille qu’il va épouser est déjà enceinte mais Dieu le rassure dans les termes suivants :

 

« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit : elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus : c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1.21).

 

Lorsque nous examinons la généalogie de Luc 3, qui est probablement celle de Marie, nous constatons que le nom de Salomon n’y figure pas : Marie est descendue de Nathan, fils de David, et non de Salomon (voir le verset 31). Ainsi la succession royale a été assurée, mais non pas par Salomon, à cause de son idolâtrie.

 

LE DOUBLE RÔLE DE JÉSUS-CHRIST

 

Nous avons noté que Joseph et Marie, tous les deux, doivent donner le nom de « Jésus » au fils de Marie, ce qui nous permet de conclure que Jésus avait un double rôle : celui de Messie, le roi des Juifs si souvent promis dans l’Ancien Testament, et celui de Sauveur. Le Seigneur lui-même a complètement compris son double rôle et que, avant de devenir roi, il était nécessaire de mourir pour la rédemption de l’humanité tout entière. Lorsqu’il a entendu les paroles du Baptiste, « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29), il saisissait le sens profond, et personnel, des paroles de Jean.

 

JÉSUS LE SEUL À COMPRENDRE LA NÉCESSITÉ DE LA CROIX

 

Mais il était le seul à comprendre que la croix devait précéder la couronne. Si les apôtres et la société juive en général n’ont pas apprécié le double rôle du Messie, ce n’était pas la faute du Seigneur. Il n’a pas caché à ses disciples cet aspect de sa mission : au contraire, il l’a clairement révélé. Hélas, si tenace était la conviction de ses disciples qu’il était leur Messie qu’ils ont compris la nécessité de la croix seulement après sa résurrection. Nous allons citer maintenant quelques-uns des passages où le Seigneur annonce de façon fort claire qu’il va à Jérusalem pour y mourir.

 

JÉSUS ET SES APÔTRES À CÉSARÉE DE PHILIPPE

 

D’abord, nous évoquons cet épisode survenu à Césarée de Philippe ; c’est là que Jésus demande à ses apôtres : « Qui suis-je au dire des hommes, moi le Fils de l’homme ? » (Matthieu 16.13). Et c’est là aussi que Jésus indique combien est importante la réponse de Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », parce qu’il ajoute : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas : car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » (verset 17). Toutefois, comme nous l’avons souligné, Jésus n’était pas seulement le Messie des Juifs mais aussi le Sauveur du monde. C’est cette vérité si importante qu’annonce le Seigneur immédiatement après la déclaration de Pierre :

 

« Dès lors, Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour » (verset 21).

 

Et Pierre de protester vivement :

 

« A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas ».

 

Si nous désirons une preuve du fait que les apôtres ne pouvaient à ce stade admettre l’idée d’un Messie rejeté et mis à mort, la voilà. Le Seigneur qui vient d’approuver la déclaration précédente de Pierre, se trouve maintenant obligé de lui adresser un reproche, reproche très vif :

 

« Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes » (verset 23).

 

Que cela est vrai ! Qui accepterait volontiers de mourir dans ces conditions, et qui voudrait, comme dans le cas de Pierre, que quelqu’un qu’il aime si tendrement soit rejeté et mis à mort ?

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JÉSUS PRÉDIT LA MANIÈRE DE SA MORT

 

Cet incident de Césarée de Philippe ne marque que le commencement : le Seigneur continue à déclarer qu’il doit se rendre à Jérusalem pour y mourir. Deux fois même il prédit la manière de sa mort :

 

« Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livre aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, pour qu’ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient : et le troisième jour il ressuscitera » (Matthieu 20.17-19).

 

Ensuite, presque à la veille de son arrestation et de sa condamnation, il dit à ses apôtres :

 

« Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours. et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié » (Matthieu 26.2).

 

C’est de la sorte que, par sa mort sur la croix, le Seigneur Jésus s’est soumis totalement à la volonté de son Père :

 

« Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » (Matthieu 26.42 ; voir aussi Marc 14.36, Luc 22.42).

 

L’INAUGURATION D’UNE NOUVELLE ÈRE

 

Comme les apôtres n’avaient aucune conception d’un Messie qui refuserait d’exercer son pouvoir pour se défendre, et qui accepterait d’être mis à mort, ils l’ont abandonné. Soyons réalistes : que pouvait faire pour eux, et pour la nation, un Messie mort ? — apparemment rien. Toutefois, la mort de Jésus n’était pas la fin mais le commencement d’une nouvelle ère :

 

« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts » (1 Corinthiens 15.20-21).

 

Quand les apôtres sont finalement convaincus que, loin d’avoir perdu leur Seigneur, il est ressuscité et vit éternellement, leur joie est inimaginable. Pierre rend si admirablement cette joie :

 

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts » (1 Pierre 1.3).

 

« Nous a régénérés » : qu’ils sont expressifs, ces quelques mots ! La résurrection est la preuve irréfutable que Jésus est réellement le Messie d’Israël. Notons les paroles de Pierre lorsqu’il annonce le jour de la Pentecôte, si tôt après la résurrection du Seigneur :

 

« Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2.36).

 

Désormais, pour Pierre et ses compagnons, Jésus est à la fois Seigneur, Sauveur et Roi. Comme Jésus est devenu par sa mort le Sauveur du monde, l’apôtre annonce à ses auditeurs :

 

« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de ses péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2.38).

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LE RETOUR DE JÉSUS-CHRIST

 

Si par sa mort sur la croix et sa résurrection Jésus est devenu le Sauveur du monde, il n’a pas cessé d’être roi. Dans son deuxième grand discours rapporté dans le livre des Actes, Pierre parle en termes fort clairs du Retour du Seigneur Jésus :

 

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péché soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement vienne de la part du Seigneur : et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps de rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois (Actes 3.19-21).

 

RÉSUMÉ DES VÉRITÉS DE L’ÉVANGILE

 

Nous avons là, dans ces trois versets, un résumé des vérités de l’évangile : la repentance pour notre salut, l’absence de Jésus au ciel, suivi de son Retour, le changement de notre pauvre monde par son futur roi, qui accomplira ainsi les prophéties de l’Ancien Testament.

 

Plus tard, après que les Gentils auront embrassé l’évangile, Paul prêchera à Athènes. Dans son discours célèbre, prononcé devant le conseil auguste, l’Aréopage, Paul affirme :

 

« (Dieu) a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts » (Actes 17.31).

 

Ces témoignages de Pierre et de Paul servent à établir l’unité essentielle de l’évangile présenté dans le Nouveau Testament.

 

LE SENS PRÉSENT DU ROYAUME DE DIEU

 

Comme nous voulons dans cette étude toucher aux divers aspects du Royaume de Dieu, nous allons examiner certains passages dans les Évangiles et les épîtres du Nouveau Testament, passages qui ont un intérêt spécial. Après avoir parcouru quelques pages du Nouveau Testament, nous rencontrons le Sermon sur la Montagne (Matthieu, chapitres 5-7). Dans le sixième chapitre, le Seigneur présente à ses disciples une prière modèle, que nous avons déjà citée à cause de son importance :

 

« Voici donc comment vous devez prier :

Notre Père qui es aux cieux !

Que ton nom soit sanctifié ;

Que ton règne vienne ;

Que ta volonté soir faite sur la terre, comme au ciel » (Matthieu 6.9-10).

 

Quand nous contemplons notre monde d’aujourd’hui, avec ses guerres, ses injustices, la pauvreté épouvantable de millions, manifestement le Royaume de Dieu n’est pas encore arrivé, et la volonté de Dieu n’est pas encore mise en pratique. Donc, pour tout disciple de Jésus, la prière du Seigneur garde son actualité. En considérant divers passages, évoqués dans cette étude, nous avons pu apprécier que le royaume ne sera établi que lorsque Jésus reviendra sur la terre. Toutefois, un problème se pose : si le royaume appartient au futur, même de nos jours, comment alors interpréter certains passages qui parlent, non pas de l’avenir, mais du présent ?

 

Ainsi, quand le Baptiste commence son ministère, il dit à ses auditeurs : « Repentez-vous car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 3.2). Il renforce son message en conseillant aux juifs de ne pas se laisser leurrer par l’idée qu’Abraham est leur père. Ce qui compte devant Dieu, ce n’est pas leur descendance humaine mais la repentance et l’adoption d’une nouvelle vie ; autrement, le royaume ne sera pas pour eux. Il faut expliquer que l’expression employée par Matthieu, « le royaume des cieux », correspond au royaume de Dieu, expression utilisée par Marc et Luc (voir Marc 1.15, Luc 4.43, et aussi Daniel 2.44).

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LE ROYAUME DE DIEU N’EST PAS POUR TOUT LE MONDE

 

Non seulement Jean mais le Seigneur Jésus aussi, insistent sur cette vérité : le royaume de Dieu ne sera pas l’héritage de tout le monde mais de ceux qui cherchent à faire la volonté divine. Notons ces paroles de Jésus :

 

« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! …

Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre » (Matthieu 5.3, 5).

 

L’humilité est indispensable chez tous ceux qui désirent hériter du royaume, vérité que le Seigneur enseigne de façon si claire :

 

« Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matthieu 18.2-3 ; voir aussi Marc 9.33-37).

 

LA NÉCESSITÉ DE LA FOI

 

Les Juifs se sont trompés en pensant que le royaume de Dieu était un monopole juif ; au contraire, le royaume de Dieu était, et reste, l’héritage de tous ceux qui ont une foi entière en la parole de Dieu. Une fois, un centenier sollicita l’aide de Jésus pour son serviteur, gravement malade. Tout le comportement de cet officier, son humilité, sa courtoisie, et surtout sa foi, ont vivement impressionné le Seigneur, qui s’exclame :

 

« Je vous le dis en vérité, même en Israël, je n’ai pas trouvé une aussi grande foi. Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l’orient et de l’occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux » (Matthieu 8.10-11).

 

Cette déclaration met en lumière le caractère indispensable de la foi (voir à ce sujet Hébreux 11.1, 6).

 

LES PUISSANCES DU SIÈCLE À VENIR

 

Examinons maintenant un autre emploi de la notion du royaume. Le Seigneur a opéré des miracles. Ses adversaires, les Pharisiens, pour expliquer les pouvoirs exercés par lui, affirment :

 

« Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons » (Matthieu 12.24).

 

Cette accusation est tout à fait ridicule. Dans sa réponse, le Seigneur fait cette déclaration :

 

« Mais, si c’est par l’esprit de Dieu que je chasse des démons, le royaume de Dieu est venu vers vous » (verset 28).

 

Que faut-il entendre par ces paroles ? Si nous consultons Hébreux 6.5, l’apôtre fait mention des « puissances du monde à venir » ; en d’autres termes, les pouvoirs exercés par ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, sont une manifestation des pouvoirs qui seront employés quand le royaume sera établi sur la terre (voir à ce sujet la belle prophétie d’Ésaïe 33). C’est dans ce sens que Jésus se sert de l’expression, « le royaume de Dieu ». Ce qui sera une manifestation sur une échelle beaucoup plus étendue, le Seigneur le manifeste déjà lorsqu’il guérit les malades et opère d’autres miracles.

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LA TRANSFIGURATION : APERÇU DU ROYAUME

 

La transfiguration du Seigneur est sans aucun doute un épisode des plus extraordinaires : en la présence de Pierre, Jean et Jacques,

 

« l’aspect de son visage changea, et son vêtement devint d’une éclatante blancheur. Et voici, deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem » (Luc 9.29-31).

 

Deux hommes, longtemps morts, s’entretiennent avec Jésus ! Comment expliquer ce phénomène si hors du commun ? Jésus lui-même nous en donne l’explication :

 

« Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres. Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le Fils de l’homme venir dans son règne » (Matthieu 16.27-28).

 

Manifestement, la première partie de cette prophétie n’a pas encore été accomplie : il n’y avait pas d’anges à la Transfiguration et plus tard, Pierre, Jacques et Jean sont morts. Toutefois, les trois apôtres ont eu le privilège de voir Jésus glorifié et Moïse et Élie ressuscités. Cet épisode passager sert à préfigurer l’avènement du Royaume. Pierre n’a jamais oublié ce qu’il a vu ce jour-là : dans sa deuxième épître, il parle de sa prochaine mort, et aussi d’avoir assisté à la Transfiguration de son Seigneur (voir 2 Pierre 1, versets 16-18 pour la Transfiguration, et versets 13-14, pour sa mort prochaine).

 

LA VIE DU ROYAUME

 

Reste un autre emploi de la notion du Royaume de Dieu. Plus tard, Paul qui a contribué si largement à la conversion du monde païen, écrit ainsi aux Colossiens :

 

« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1.12-13).

 

Ceux qui ont accepté le Christ comme leur roi vivent selon son enseignement, cherchant à mettre en pratique ces valeurs qui seront celles du Royaume, ce Royaume qui sera établi universellement au Retour du Seigneur. Ainsi pour ces croyants le Royaume existe déjà, mais en germe, et sous une forme toute provisoire.

 

Comme cela arrive si souvent, c’est Paul qui met si admirablement en lumière cette vérité quand il dit :

 

« Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice la paix et la joie, par le Saint-Esprit » (Romains 14.17).

 

Les disciples de Rome avaient des problèmes au sujet du manger et du boire : la communauté chrétienne de la ville réunissait des croyants juifs et gentils. Les premiers tendaient à respecter les lois mosaïques en ce qui concernait le manger, tandis que les autres observaient des pratiques différentes. Paul dit à tous de respecter les scrupules des autres, tout en leur rappelant que ce qui compte vraiment dans leur nouvelle vie de chrétiens, c’est la justice, la paix et la joie, tous le produit de l’Esprit de Dieu.

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LE DISCIPLE EST SUJET AUX MÊMES CONDITIONS QUE SON PROCHAIN

 

Nous avons fait la remarque plus haut que pour le disciple le royaume n’existe que sous une forme provisoire. Comme le reste de l’humanité, il souffre, il peut être affligé de diverses manières, et finalement il meurt.

 

Mais pour lui, ce n’est pas la fin. Il ressuscitera, comme son Seigneur, par la grâce de Dieu. S’il a cherché vraiment à vivre la vie du Royaume, le Seigneur Jésus lui dira, comme à tous les autres disciples fidèles :

 

« Venez, vous qui êtes bénis de mon Père : prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25.34).

 

Ces paroles de notre Seigneur peuvent servir à résumer les idées essentielles que nous avons tenté de présenter dans cette étude :

 

1. C’est le Père de Jésus, le seul Dieu de l’univers, le Créateur éternel qui a un plan avec notre planète.

2. Ce plan existe dès le début ; il a pour objet de peupler la terre d’habitants vivant selon Ses lois et Ses préceptes.

3. Le Seigneur Jésus, lors de son retour sur la terre établira le Royaume et ressuscitera ses disciples fidèles pour hériter la vie éternelle, et aider leur Seigneur pendant son règne de justice et de paix.

 

LE PRIVILÈGE DES DISCIPLES FIDÈLES

 

Le privilège des disciples fidèles du Seigneur est ainsi décrit par Paul :

 

« Cette parole est certaine : Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2.11-12).

 

Nous pensons aussi à la promesse faite par Jésus à ses apôtres :

 

« Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël » (Matthieu 19.28 ; voir aussi Luc 22.28-30).

 

Sous le règne de Jésus, il n’y aura plus de guerres (voir Ésaïe 2.1-4). L’unité de l’humanité proviendra de l’unité d’un seul gouvernement mondial et d’une seule religion (voir Zacharie 14.9). Les pauvres seront secourus (Psaume 72.4). Le chapitre 65 d’Ésaïe évoque admirablement les conditions dans lesquelles vivront les habitants de la terre (voir versets 17-25.). Pourtant, ce même chapitre indique que malgré la longueur de vie des habitants, il y aura toujours des pécheurs et la mort.

 

Finalement, tout cela sera aboli. C’est Paul qui indique le programme de réformes et de renouvellement qui sera exécuté par le Seigneur Jésus :

 

« Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera réduit à l’impuissance, c’est la mort … Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui (Dieu) qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tout » (1 Corinthiens 15.25-26, 28).

 

Ce sera ainsi que la terre sera remplie de la gloire de l’Éternel et que la prière des disciples de Jésus sera exaucée, une fois pour toutes :

 

« Que ton règne vienne ;

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

 

-------

http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRLeRoyaumeDeDieu.pdf

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