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Cours 2.05. Le peuple élu (3)


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Le Peuple élu (3)

 

Le Seigneur Jésus‑Christ raconta beaucoup de paraboles afin de nous enseigner les principes divins et de nous aider à comprendre des événements toujours à venir. Il y a une parabole qui ne se trouve que dans l’Évangile de Luc qui nous aidera à apprécier la perspective de Dieu envers ses rapports avec son peuple, la nation d’Israël. On donne souvent à cette parabole le titre de « l’enfant prodigue », et elle se trouve à Luc 15.11‑32.

 

La parabole de l’enfant prodigue

 

Jésus nous raconte comment un jeune étourdi, ayant reçu sa part dans l’héritage familial, la gaspilla d’une manière méchante et extravagante. Enfin, il se trouve dans un pays étranger sans amis ni argent, tellement humilié qu’il est prêt à manger les gousses dont se nourrissent les cochons pour assouvir sa faim. Il est au fond, il ne peut pas tomber plus bas et il se rappelle les jours où il était chez lui. Il se souvient de l’amour de son père libéral et il pense à la manière dont il a souillé le bon nom de sa famille ; il se décide à rentrer chez lui et à s’en remettre à la bonté de son père. Il prépare un petit discours pour faire à son père, mais il ne réussit pas à en venir à bout. Le père n’a jamais rejeté son fils ; tout le temps il a attendu et guetté son retour. Aussitôt qu’il le voit venir, il court vers lui, interrompt le discours et lui donne un tendre bienvenu comme à son fils.

 

Cette parabole nous apprend beaucoup de principes merveilleux que nous devrions suivre dans notre vie. Elle nous aide à comprendre ce que Dieu ressent quand nous désirons sincèrement changer notre vie pour revenir chez lui, mais de plus elle nous aide à comprendre la manière dont il regarde Israël. Quand les Israélites étaient des esclaves en Égypte, Dieu apprit à Moïse ce qu’il devait dire à Pharaon. A Exode 4.22‑23, nous lisons : « Tu diras au Pharaon : Ainsi parle l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier‑né. Je te dis, laisse partir mon fils, pour qu’il me serve ». Dieu n’a pas renoncé à son premier‑né Israël, mais il attend toujours le jour où il reviendra chez lui.

 

Nous savons que Dieu fit sortir Israël de l’esclavage sous la conduite de Moïse et qu’il leur donna un pays et des lois pour régler leur vie, mais ils refusèrent de l’aimer ni de le servir. Pendant longtemps ils souffrirent à cause d’avoir repoussé la voie divine et son Fils unique, mais aujourd’hui nous voyons un changement de fortune pour eux. Ils sont rentrés dans leur ancien pays ; cependant ils sont toujours aveugles, ne comprenant pas que leur Dieu fit arriver ces événements. Ils croient avoir triomphé par la force de leurs propres bras. Tout comme l’enfant prodigue il leur faut se présenter humblement devant leur père pour chercher son aide et son amour.

 

Une invasion venant du nord

 

Comment est‑il possible que cela se passe ? Une grande puissance venant du nord envahira leur pays, les mettra à genoux et les fera souffrir beaucoup. Ézéchiel 38 indique quelques‑uns des événements de cette époque ; il nomme les nations qui y prendront part (versets 1‑7) en disant qu’elles viendront « du plus profond du nord » (versets 6 et 15). Il dit que le pays qu’elles envahiront aura été désolé, mais qu’à cette époque il sera habité et sera en train de jouir de la paix et de la prospérité (versets 8, 11‑15). Ces événements auront lieu « à la fin des temps » (versets 16). Dans un article précédent, nous avons considéré les événements qui amèneront le retour du Seigneur Jésus‑Christ, prédits dans le livre de Daniel et là aussi on dit qu’elles auront lieu « dans la suite des temps » (Daniel 2.28).

 

On compare cette puissante armée envahissante à un ouragan et à une nuée qui couvrira le pays (Ézéchiel 38.9, 16). Le monde en général y verra la fin de la nation d’Israël, mais le Créateur de l’univers s’interposera. La colère du Dieu d’Israël s’allume quand il voit menacée la survivance de son peuple, peuple qu’il aura tout récemment ramené dans leur pays. Ce ne sera pas la puissance humaine qui écrasera et mettra en morceaux l’armée envahissante sur les montagnes d’Israël. Ézéchiel 38.18‑23 et 39.1‑7 décrivent cette intervention divine dans les affaires humaines et nous vous encourageons à lire ces versets. Voici le résultat des actions divines :

 

Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël. Et je ne laisserai plus profaner mon saint nom. Et les nations reconnaîtront que je suis l’Éternel, le Saint en Israël » (Ézéchiel 39.7).

 

Dans ce verset il faut remarquer deux résultats principaux : la nation d’Israël ne souillera plus le nom divin, et les nations du monde se convaincront de la réalité et du pouvoir du Dieu d’Israël. Examinons d’abord la deuxième de ces idées. Aucun pays du monde ne restera insensible aux bouleversements physiques qui auront lieu quand le Fils de Dieu reviendra sur la terre :

 

En ce jour‑là il y aura un grand tremblement de terre en Israël. Les poissons de la mer et les oiseaux du ciel trembleront devant moi, ainsi que les animaux de la campagne et tous les reptiles sur le sol, et tous les hommes qui sont à la surface du sol. Les montagnes seront renversées, les parois des rochers tomberont et toute muraille tombera par terre (Ézéchiel 38.19‑20).

 

Dieu annoncera que « Le royaume du monde est passé à notre Seigneur et à son Christ et il régnera aux siècle des siècles » (Apocalypse 11.15). Nous parlerons dans un article suivant des conséquences de ces événements pour les nations du monde.

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La nation revient vers son Dieu

 

Le prophète Zacharie parle des effets sur la nation d’Israël. A Zacharie 14.1‑3 il résume brièvement l’histoire de l’invasion du pays, des souffrances du peuple et la conquête par Dieu de cette armée envahissante. Puis il prédit le retour du Seigneur Jésus‑Christ au v. 4 :

 

Ses pieds se poseront en ce jour‑là sur le mont des Oliviers, qui est vis‑à‑vis de Jérusalem du côté de l’orient ; le mont des Oliviers se fendra par le milieu vers l’est et vers l’ouest en une très grande vallée.

 

C’est là l’endroit précis d’où il monta au ciel (Actes 1.10‑12). Comment la nation d’Israël réagira‑t‑elle à cet événement ?

 

Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont transpercé. Ils pleureront amèrement sur lui, aussi amèrement que sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier‑né (Zacharie 12.10).

 

Enfin le voile est enlevé et la nation d’Israël comprend ce qu’elle a fait et ce que Dieu a fait pour elle. Elle revient vers son Dieu tendre et clément, et elle reçoit de l’instruction et se trouve rétabli. Notre dernier article se termina par une citation de Romains 11.25‑27 où Paul nous dit qu’avec la disparition de leur aveuglement viendra aussi le pardon de leurs péchés. Il y a beaucoup de passages de l’Ancien Testament où l’on parle de ce procédé, mais nous nous bornerons à Ézéchiel 36.25‑38.

 

Le chef des nations

 

Maintenant la nation obstinée et arrogante est rendue humble et pénitente, et à cause de sa nouvelle disposition Dieu peut se servir d’elle. Ce principe s’applique aussi à nous‑mêmes si nous sommes prêts à faire entrer Dieu dans notre vie. Dieu dit des Israélites qu’il les purifiera et leur donnera un cœur nouveau, un esprit prêt à marcher dans ses voies (v. 25‑27). Quand la nation pense à la manière dont elle blasphémait le nom de Dieu, elle se prendra en dégoût et désirera ardemment s’amender (v. 31). Dieu lui rappelle qu’il accomplit ces choses à cause de son saint nom et des promesses qu’il avait faites à ses ancêtres, pas à cause de son mérite à elle (v. 22, 32). Le pays d’Israël devient une indication à toutes les nations du monde de son pouvoir et de son caractère. Jérusalem devient la capitale du royaume de Dieu sur terre et le centre d’où coule l’instruction vers toutes les nations :

 

Des peuples nombreux s’y rendront, et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la Maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous instruise de ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées ils forgeront des socs et de leurs lances des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre (Ésaïe 2.3‑4).

 

Notre dernière citation de la parole de Dieu nous offre une image merveilleuse d’un monde en paix où un peuple heureux marche dans les voies de Dieu. En plein milieu de cette scène idyllique se trouvera la nation d’Israël, instruite et rentrée dans la faveur divine. Le reste des mortels qui auront survécu à toutes les commotions qui auront entouré le retour du Seigneur seront alors instruits eux‑mêmes et on les invitera à jouir de la faveur divine. Dieu mettra l’œuvre d’instruction et la direction sous la main de ceux qui auront été fidèles à leur Seigneur pendant leur vie mortelle et qui auront reçu l’immortalité à son retour. Nous prions Dieu qu’en lisant et en apprenant ces choses qui ne sont pas encore arrivées sur notre terre, nous mènerons une vie telle que notre Seigneur à son retour nous permettra de vivre en sa présence pendant l’éternité.

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRDL5PeupleElu3.pdf

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