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Cours 1.03. Qui est Jésus ? (3)


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Qui est Jésus (3)

 

Pour bien comprendre qui est Jésus, il nous faut voir en lui un « second Adam » (1 Corinthiens 15.45) qui vint pour amener une réconciliation entre Dieu et l’humanité, après la rupture provoquée par le premier Adam : « comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ » (v. 22).

 

Le premier Adam

 

Adam fut le père de l’humanité dont la désobéissance l’éloigna (ainsi que sa famille encore à naître) de la présence de Dieu, et de la vie éternelle qui aurait dû être la sienne, éventuellement, car selon les intentions divines, s’il avait fait preuve d’obéissance, il aurait été semblable aux anges (Genèse 1.26 ; Matthieu 22.30).

 

Le nom Adam signifie de la terre : « tu es poussière, et tu retourneras à la poussière » (Genèse 3.19). Le dessein de Dieu concernant la terre ne devait pas être accompli « en Adam ». Adam était comme un morceau d’argile, abîmé en cours de façonnage. Dieu prit donc un deuxième morceau d’argile, qui se révéla plus malléable dans les mains du grand Potier. Paul à Philippiens 2.6 7 compare (ou devrions nous dire « contraste » ?) clairement Christ à Adam : « Jésus Christ, lui qui, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu », ceci étant exactement ce qu’Adam avait essayé de faire, et ce que sa famille essaie toujours de faire de nos jours. Mais Jésus « s’est humilié lui même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ; c’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé… » (versets 7 et 8). Il est un second Adam glorifié et non pas, comme Adam, un père qui transmet un héritage de corruption, mais un « Père éternel, Prince de paix » (Ésaïe 9.5) qui peut dire, de ses brebis : « Je leur donne la vie éternelle » (Jean 10.28). « Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant » (1 Corinthiens 15.45).

 

Adam ne se révéla pas digne de s’élever au dessus de l’état animal auquel il appartenait. Les appétits et désirs de la vie animale, avec lesquels il fut créé, se montrèrent plus forts que les facultés spirituelles (un sens du bien et du mal) qu’il fut le seul de la création animale à posséder.

 

Une nouvelle creation

 

Le Christ est donc le commencement d’une nouvelle création, qui doit remplacer l’ancienne. Quant à nous, si nous voulons devenir membres de cette nouvelle création en Christ (Colossiens 1.15 ; Apocalypse 21.1), il nous faut faire le choix personnel de nous associer à lui par le baptême, qui est l’ensevelissement du vieil homme, et la naissance de la nouvelle créature : « il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3.7).

 

Nous ne pouvons rien faire pour mériter la vie éternelle : « c’est le don gratuit de Dieu » (Romains 6.23). Mais nous devons changer nos inclinations et cultiver d’autres tendances, dans le sens exprimé par exemple dans Actes 3.19 : « Repentez vous donc et convertissez vous ».

 

Ne nous faisons aucune illusion : en dehors de Christ, nous sommes esclaves, « charnels, vendus au péché » (Romains 7.14), et n’avons d’autre choix. Il n’y a rien avec quoi acheter notre libération, et nous ne pouvons rien faire pour l’obtenir. Un esclave ne mérite pas sa liberté en devenant un esclave parfait ou en rendant à son maître ce que celui ci lui a prêté : « …quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire » (Luc 17.10). Chaque membre de la race d’Adam est dans cette position et a besoin d’être racheté. Mais qui peut payer le prix en rendant à Dieu ce qu’Adam avait perdu ? Aucun fils d’Adam ne le pourrait ; même s’il avait vécu une vie parfaite, il aurait quand même besoin d’être racheté.

 

Le second Adam

 

La rançon est ce que Dieu seul pouvait apporter : un « second Adam » : celui qui pourrait témoigner de l’obéissance dont le premier Adam n’avait pas fait preuve. Pour le second Adam, la mort serait une anomalie, et non pas, comme pour nous, le lot commun. Ainsi Dieu le ressusciterait (comme il l’a fait) des morts. Et ainsi, par l’offre de grâce divine, une occasion serait donnée aux descendants d’Adam de devenir enfants de Dieu—frères et sœurs en Christ, le Fils de Dieu. Il est important de reconnaître que Jésus, en tant que second Adam obéissant, n’avait pas besoin de mourir ; mais, comme il l’a dit « …si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12.24).

 

Oui, « Christ est mort pour nous » ; « il n’y a pas de plus grand amour » ! (Jean 15.13). Pour nous, il « s’est fait pauvre, de riche qu’il était » (2 Corinthiens 8.9). Dieu non seulement procura un agneau (son Fils unique : Jean 3.16), mais il nous donna aussi un avocat miséricordieux et compatissant, un chef qui nous est un exemple, car nous savons, lorsqu’aux prises avec toute souffrance, qu’il en a fait lui même l’expérience.

 

CBMRDH3QuiEstJésus3.pdf

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