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Cours 1.02. Qui est Jésus ? (2)


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Qui est Jésus ? (2)

 

D’après le registre officiel des naissances, Jésus fut le premier né de Joseph et de Marie, son épouse, tous deux de la tribu royale de Juda, et tous deux descendants de David.

 

Ainsi Matthieu, dans les premiers versets de son Évangile, donne la généalogie de Jésus, par son père officiel, afin de convaincre les Juifs sur la base de leur conviction que Jésus était le descendant du trône de David, le Messie attendu.

 

Le fait que Jésus n’avait pas un père humain, mais qu’il était le Fils de Dieu, ne pouvait évidemment pas apparaître sur le registre officiel des naissances. Si la vérité sur sa naissance avait été reconnue officiellement, Jésus n’aurait guère pu grandir comme il le fit, soumis à « la Loi » (voir Galates 4.4), et « soumis » à ses parents (Luc 2.51). Il lui aurait été impossible d’attirer les foules, comme il le fit par son enseignement simple. C’est la raison pour laquelle il eut tendance à cacher qu’il était le Fils de Dieu, pour permettre aux gens ordinaires d’en faire la découverte eux mêmes, et de lui dire « Tu es le fils de Dieu ». Mais remarquons qu’il ne leur fut pas demandé d’aller le dire à tout le monde. Les individus doivent le découvrir par eux mêmes. Sinon Jésus aurait pu avoir à subir des bains de foule ou être exalté pour des raisons politiques.

 

Les spéculations augmentaient de plus en plus : était il ou n’était il pas le grand libérateur qu’ils attendaient ? Et les chefs juifs tentaient de plus en plus de le discréditer ou de le forcer à se révéler : « les Juifs l’entourèrent et lui dirent : Jusques à quand nous tiendras tu l’âme en suspens ? Si toi, tu es le Christ, dis le nous ouvertement » (Jean 10.24).

 

Une contradiction apparente

 

Ils étaient confus parce qu’ils ne pouvaient pas réconcilier les deux rôles du « lion de la tribu de Juda » (Apocalypse 5.5) et celui de « l’agneau de Dieu ». Et il y a en vérité de l’ambiguïté—une contradiction apparente, délibérément conçue par Dieu pour aveugler « les yeux pour ne pas voir et les oreilles pour ne pas entendre » (Romains 11.8).

 

L’ambiguïté est exprimée dans l’annonce par l’ange de la naissance de Jésus : « Il sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père » (Luc 1.32). Personne ne peut avoir deux pères ! Dieu était le Père direct de Jésus, et Jésus fut seulement indirectement le fils de David, par sa mère. La lignée directe prend évidemment la précédence sur la lignée indirecte, et ainsi Jésus, à la confusion des Juifs, à qui il demanda, « comment peut on dire que le Christ est le fils de David ? », ajouta « David donc l’appelle Seigneur ; comment est il son Fils ? » (Luc 20.41, 44).

 

Les Juifs y auraient vu une référence subtile au mystère qui, ils le savaient, entourait sa naissance, leur donnant une occasion de comprendre, aussi bien qu’une explication à leurs questions.

 

Les Juifs étaient sur le point d’accomplir, une par une toutes les prophéties, et les types contenus dans l’Ancien Testament, bien connu d’eux, concernant les souffrances de Jésus, et sa mort par leurs mains. Pour les Juifs, c’était un « scandale » de parler d’un « Messie crucifié » (1 Corinthiens 1.23). Ils attendaient un grand chef, non un homme humble et méprisé « semblable à l’agneau qu’on mène à la boucherie » (Ésaïe 53.7). Même Pierre en fut offusqué :

 

«
A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas !
» (Matthieu 16.22).

 

Si Jésus avait été simplement « fils de David », avec Joseph comme père réel, il n’y aurait pas eu d’ambiguïté. Bien sûr, son but aurait alors été clair. Mais il aurait alors seulement été l’égal de David : un grand roi, rien de plus. Il n’aurait pas pu être le sauveur de l’humanité, parce que (comme David) il aurait lui aussi eu besoin d’un sauveur.

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Manger sa chair et boire son sang

 

Mais la véritable pierre d’achoppement (qui écarta même certains de ses disciples) survint lorsqu’il proclama : « si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous » (Jean 6.53). A celui qui ne comprendrait pas, ceci représenterait une abomination. Il était absolument défendu dans la Loi, de boire du sang.

 

Pourquoi donc nous est il permis, et même commandé, de « boire » le sang de Christ, pour avoir la vie ? Cela aurait été une abomination, s’il avait été réellement le fils de Joseph. Le sacrifice que nous commémorons en rompant le pain (son corps) et en buvant le vin (son sang), est un sacrifice pourvu par Dieu et non par l’homme : « Dieu va se pourvoir lui même l’agneau » (Genèse 22.8). Cependant, certains diraient qu’en buvant le sang de Jésus, nous buvons le sang reçu de Marie (sang infecté). Cela n’est tout simplement pas le cas, parce qu’un bébé ne reçoit pas le sang de sa mère dans ses veines. La vie, qui est dans « le sang » (voir Deutéronome 12.23), vient du père. L’ovule est mort, jusqu’à ce que le germe de vie, et le sang, le féconde. Si Jésus n’était pas le Fils de Dieu, nous boirions un calice empoisonné : « la vie a été manifestée … qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée … » (1 Jean 1.2).

 

Note. Nous considérons Jésus comme étant tout aussi humain que l’était Adam. Comme Adam, si Jésus n’avait pas résisté au péché, il n’aurait pas continué à vivre. Ayant ainsi résisté, il fut capable de porter nos péchés.

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRDH2QuiEstJésus2.pdf

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