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Cours 2.08. Jésus, lumière du monde


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Jésus, lumière du monde

 

Les merveilles de la création divine proclament le message que la main de Dieu créa tout ce que nous voyons. Ce ne sont que les interventions et les abus humains qui détruisent la beauté, la complexité et la solidarité de toutes les formes de vie. Une fois qu’un homme penseur arrive à comprendre que c’est Dieu qui créa tout ce qui l’entoure—y compris l’homme lui‑même—il se pose la question : pourquoi ? Comment trouver la raison de notre être, le but de notre existence ? La réponse à toutes ces questions et à beaucoup d’autres qui se présentent au cours de nos activités quotidiennes se trouve dans la parole de Dieu. Cette parole est « une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier » (Psaume 119.105) pour nous mener et nous guider dans une voie qui plaît à notre Créateur. Dans cette série d’articles nous essayons de donner des exemples de la manière dont Dieu—au moyen de sa parole—prédit des événements qui devaient arriver. La réalisation de ces événements confirme l’exactitude de la Bible et nous rend son message certain. Puis nous pouvons attendre avec assurance l’accomplissement d’événements toujours à venir.

 

Esdras le scribe

 

Pour gagner cette compréhension il faut lire la parole de Dieu. On ne peut pas espérer gagner le savoir si l’on refuse de faire entrer les renseignements dans le cerveau. La meilleur manière de le faire, c’est de lire la lettre que Dieu nous envoya. Personne d’entre nous ne mettrait de côté une lettre de quelqu’un que nous aimons sans la lire. Pendant des siècles, tous les disciples fidèles de Dieu remplirent leur esprit de sa parole. On en trouve un exemple merveilleux au livre d’Esdras. Les Israélites venaient de sortir de leur captivité à Babylone ; leur pays était en ruines et le peuple dans un état spirituel très bas. Or Esdras était « un scribe versé dans la loi de Moïse » (Esdras 7.6) parce qu’il connaissait bien la parole de Dieu. Cela ne signifiait pas qu’il pouvait cesser d’y lire pour se fier à ses connaissances déjà acquises, mais qu’il lui fallait continuer à remplir son esprit de choses divines et à se développer d’une manière dévote, afin de pouvoir aider à d’autres de se développer aussi.

 

Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel, et à enseigner en Israël la loi et le droit (Esdras 7.10).

 

Dans ce verset on voit le cours de sa vie, et l’exemple qu’il faut suivre. D’abord il faut chercher la parole de Dieu, et l’ayant comprise il faut y obéir et la mettre en pratique dans la vie quotidienne ; et enfin il faut partager les connaissances avec autrui.

 

L’étude de la Parole de Dieu

 

Les rois d’Israël durent suivre cette pratique :

 

Quand il s’assiéra sur son trône royal, il écrira pour lui, dans un livre, un double de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs Lévites. Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Éternel, son Dieu, à observer toutes les paroles de cette loi et toutes ces prescriptions pour les mettre en pratique (Deutéronome 17.18‑19).

 

Roi ou prêtre, riche ou pauvre, le commandement ne change pas. Combien plus cette occupation devait être une partie majeure de notre vie ! Cela ne signifie pas la lecture de ces parties que nous aimons pour négliger le reste, il faut la lire en entier.

 

C’est un trait caractéristique de la communauté christadelphe que chaque jour on lit quelques chapitres de la parole de Dieu. La plupart d’entre nous suivent un patron qui nous permet de lire l’Ancien Testament une fois par an et le Nouveau Testament deux fois. C’était un jeune Écossais qui imagina ce plan pour s’assurer d’avoir lu toute la parole de Dieu d’une manière systématique. On appelle ce tableau de lectures le « Compagnon biblique » et nous conseillons à celui qui ne le possède pas déjà d’en obtenir un exemplaire.

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L’Évangile dans l’Ancien Testament

 

Dans notre article précédent nous avons considéré les événements qui entouraient la naissance du Seigneur Jésus‑Christ et le fait qu’un si grand nombre de détails accomplit des prophéties de l’Ancien Testament. Cela n’aurait signifié rien aux contemporains de notre Seigneur si l’Ancien Testament ne leur était pas bien connu. Sans connaissance de la parole de Dieu, leur foi n’aurait pas pu être fortifiée, ni leur espoir maintenu en vie. Le même principe s’applique à nous aujourd’hui. La fréquence avec laquelle les Évangiles rapportent que les événements accomplissaient ce que l’Ancien Testament avait prédit est impressionnante.

 

Il y en a au moins quatre exemples dans les deux premiers chapitres de l’évangile de Matthieu—1.22 ; 2.15, 17, 25 ; nous avons déjà écrit au sujet de quelques‑uns de ces exemples dans notre article précédent. Nous voudrions continuer à considérer ces indicateurs en étudiant l’Évangile. Parfois il serait difficile de les apprendre sans l’aide de l’esprit divin qui fit que les auteurs du Nouveau Testament nous les indiquent. Un tel se trouve à Matthieu 4.12‑16. Jésus avait quitté la Galilée pour aller en Judée afin de se faire baptiser dans le Jourdain par Jean‑Baptiste (Matthieu 3.1). Puis l’esprit de Dieu mena Jésus dans le désert où le diable le tenta (Matthieu 4.1‑11), après quoi Jésus rentra en Galilée. Matthieu dit que son séjour en Galilée accomplit ce qu’avait dit Ésaïe (9.1‑2) :

 

Terre de Zabulon et terre de Nephtali, contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Galilée des païens, le peuple assis dans les ténèbres a vu une grande lumière et sur ceux qui étaient assis dans le pays et dans l’ombre de la mort une lumière s’est levée (Matthieu 4.15‑16).

 

L’héritage de la tribu de Zabulon se trouvait au nord du pays d’Israël—ce qui est évident si l’on regarde un atlas biblique. Un écrivain juif de l’époque de Jésus, nommé Josèphe, dit que « la part d’héritage de Zabulon comprenait le terrain qui s’étendait jusqu’au lac de Génésaret (Galilée) et celui qui appartenait à Carmel et jusqu’à la mer (Méditerranée) » (Livre 5, chapitre 1, section 22). Dans cette région d’Israël le pourcentage des non‑Israélites était toujours plus haut qu’ailleurs, voilà pourquoi Ésaïe parla ainsi. Il fallait attendre plusieurs siècles avant qu’il ne fût possible de décrire cette région d’Israël comme « la Galilée des païens ». On avait importé des païens dans cette région à l’ère où les Assyriens avaient emmené les habitants du royaume nord d’Israël, et plus tard des mercenaires grecs et des colons romains avaient augmenté la population païenne là‑bas.

 

La prophétie accomplie

 

Il avait fallu quelques 700 ans d’attente avant l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe, avant que la lumière radieuse du Fils de Dieu pût briller en Galilée. Cette lumière était celle de l’Évangile qui pouvait chasser les ténèbres de l’ignorance et de l’erreur et faire comprendre le dessein de Dieu à l’égard de cette nation. L’apôtre Paul fait un résumé excellent de ce procédé :

 

Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, afin qu’ils ne voient pas resplendir le glorieux Évangile du Christ, qui est l’image de Dieu. Car Dieu qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ (2 Corinthiens 4.3, 4 et 6).

 

Jésus décrivit Jean comme « la lampe qui brûle et qui brille » (Jean 5.35). Seulement après l’emprisonnement de Jean (Matthieu 4.12) Jésus entra dans la Galilée pour prêcher l’Évangile du royaume et pour répandre le message de salut (Matthieu 4.17, 21). C’est un triste commentaire sur l’ère où nous vivons que la plupart des hommes ne veulent pas s’approcher de cette lumière mais qu’ils préfèrent les ténèbres.

 

Et voici le jugement : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées ; mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin que soient manifeste que ses œuvres sont faites en Dieu (Jean 3.19‑21).

 

Nous prions notre Dieu que nous n’essayons pas de cacher nos fautes secrètes, mais que nous venons les exposer à notre Seigneur, que nous cherchons son pardon et que nous marchons dans cette lumière glorieuse.

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Un roi à venir

 

En examinant l’accomplissement de cette prophétie, on se rappelle une autre prophétie qui nous mène jusqu’à la naissance du Seigneur Jésus‑Christ et au‑delà. La phrase « car un enfant nous est né et la souveraineté reposera sur son épaule » (Ésaïe 9.5) nous rappelle la citation d’Ésaïe 7.14 que nous avons déjà considérée. On attribue à cet enfant le pouvoir et la domination et on lui donne des titres merveilleux. On décrit la stabilité de son règne de paix :

 

Renforcer la souveraineté et donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours, voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées (Ésaïe 9.6).

 

Marie, mère de Jésus, se serait souvenue de ces paroles quand l’ange Gabriel lui parla. Son cœur aurait éclaté de joie et de reconnaissance quand elle comprit qu’elle allait prendre part à l’accomplissement de cette prophétie. L’ange dit du fils auquel elle allait donner naissance :

 

Il sera grand et sera appelé Fils du Très‑Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura pas de fin (Luc 1. 32‑33).

 

Non seulement la naissance miraculeuse du Fils de Dieu fut prédit, mais aussi sa souveraineté sur un monde paisible du trône de son père David. Ce n’était que de sa lecture de l’Ancien Testament que Marie aurait apprit cette prophétie. Il y a encore des prophéties dans l’évangile que nous voudrions examiner, mais il faut en demeurer là jusqu’à la fois prochaine. Tout en continuant à lire dans la parole de Dieu, nous le prions d’illuminer notre chemin et de nous guider de sorte que nous marchions dans la lumière de l’Évangile.

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRDL8LumièreDuMonde.pdf

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