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Cours 2.07. Les Prophéties Messianiques


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Les Prophéties Messianiques

 

La naissance et la crucifixion de notre Seigneur Jésus‑Christ étaient des événements que Dieu avait projetés depuis la fondation du monde. Dans notre dernier article nous avons considéré quelques‑unes des prophéties sur la mort du Fils de Dieu et maintenant nous voudrions en examiner quelques‑ unes qui se rapportent à sa naissance.

 

Les mages

 

La plupart d’entre nous connaissent bien l’histoire de l’arrivée des mages au lieu de naissance de Jésus‑Christ, mais il y en a des aspects acceptés par beaucoup qui sonnent faux sous un examen scriptural. On croit souvent qu’il y avait trois mages, et on leur a donné des noms. Le récit à Matthieu 2 ne dit pas combien il y en avait mais dit seulement qu’il y avait « des mages » ce qui signifie qu’il y en avait plus d’un. Quant aux noms il n’y a aucune indication de leur identité. Quand les mages arrivent et qu’ils ouvrent leurs trésors, on nous dit qu’ils offrent trois dons : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. On suppose que chaque mage fit son propre don, mais le récit ne le dit pas. Il est plus probable que pour transporter des dons si riches de si loin, il fallait plus de trois donateurs.

 

Encore une erreur courante, c’est que les mages étaient des rois ; un chant de Noël bien connu dit :

 

De bon matin j’ai rencontré le train de trois grands rois qui allaient en voyage

 

Le mot grec magos signifie un prêtre venant de la région de la Perse, homme que nous appellerions « magicien » ou « astrologue ». On le traduit par « magicien » à Actes 13.6 et 8, ce qui nous aide à comprendre que de tels gens s’intéressaient aux affaires religieuses et royales. Si, en effet, tout ceci est vrai, comment est‑ce que ces prêtres venant de l’Orient savaient quelque chose sur la naissance du Fils de Dieu ?

 

Une des villes principales à l’est d’Israël était Babylone où les Israélites avaient passé 70 ans de captivité. Babylone était célèbre par ses temples et ses rites religieuses très compliquées, et aussi par ses jardins suspendus—une des sept merveilles de l’ancien monde. Ses habitants adoraient beaucoup de dieux et croyaient que les corps célestes qu’ils observaient influaient profondément sur les affaires humaines. Les prêtres étaient des astronomes habiles qui étudiaient les mouvements des étoiles et des planètes, mais qui insistaient plutôt sur l’astrologie, croyant que les mouvements sidéraux exerçaient une influence sur les hommes. On voit cet aspect de la vie babylonienne dans les relations du prophète Daniel avec le roi Neboukadnetsar. Quand le roi a un problème, il appelle ses magiciens, ses astrologues et ses sorciers pour le résoudre (Daniel 2.2‑3). De ce groupe ou de cette classe de gens descendent les mages dont nous parlons. Leurs connaissances d’Israël et du seul vrai Dieu proviennent sans doute du prophète Daniel. Dieu lui donna la sagesse et la compréhension nécessaires pour interpréter les rêves, et par conséquent le roi Neboukadnetsar l’avança pour faire de lui le « chef suprême de tous les sages de Babylone » (Daniel 2.48).

 

Daniel posséda longtemps ce poste, et exerça une grande influence sur les affaires de Babylone. Vous vous rappelez de notre article précédent que la prophétie qui avertit le peuple de l’arrivée du Messie se trouvait dans le livre de Daniel. Les mages de Babylone ont dû connaître cette prophétie, et comme l’heure s’approchait, ils cherchaient sans doute un signe qui leur montre qu’elle s’était accomplie. Arrivés à Jérusalem ils dirent :

 

Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus l’adorer (Matthieu 2.2).

 

Ils n’avaient pas suivi l’étoile, mais ils avaient vu un phénomène céleste dans leur propre pays qui leur avait indiqué qu’un roi venait de naître en Israël. Ils s’étaient mis en voyage pour trouver cet enfant si spécial.

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Le lieu de naissance du roi

 

Ils allèrent naturellement au palais du monarque régnant. A leur arrivée ils demandèrent de voir l’enfant nouveau‑né afin de pouvoir l’honorer. Le roi Hérode, souverain pervers et tyrannique qui ne tolérait rien qui menaçât son trône, voulut lui aussi savoir où se trouvait ce roi nouveau‑né. Il manda les souverains sacrificateurs juifs et leur demanda où devait naître le Christ. Leur réponse était rapide et claire :

 

Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée ; car voici ce qui a été écrit par le prophète : « Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car de toi sortira un prince qui fera paître Israël, mon peuple » (Matthieu 2.5‑6).

 

Ces hommes connaissaient bien la parole de Dieu, donc en réponse à la demande du roi ils pouvaient citer Michée 5.2. Ces mots nous paraissent peut‑être un peu obscurs, mais ceux qui attendaient l’arrivée du Messie savaient exactement où le Christ allait naître. Michée prononça cette prophétie environ 700 ans avant l’événement, ce qui démontre encore une fois la véracité de la Parole de Dieu.

 

Luc, dans son récit de la naissance du Fils de Dieu, nous dit qu’on emmaillotta le bébé et le coucha dans une crèche (Luc 2.7). Quand les mages arrivèrent, la mère et son enfant n’étaient plus dans l’étable mais dans une maison (Matthieu 2.11). Le mot grec qu’on traduit ici par « petit enfant » ne signifie pas un bébé. Le même mot se traduit « enfant » pour décrire Jésus quand il avait douze ans (Luc 2.40‑43). Depuis la naissance du Fils de Dieu jusqu’à l’arrivée des mages il y avait un délai mesurable. Voilà pourquoi le roi Hérode, en ordonnant la mort de tous les enfants à Bethléhem, stipula que tous jusqu’à l’âge de deux ans devaient mourir. De cette manière il espéra tuer le futur roi (Matthieu 2.16).

 

Le nom du Sauveur

 

La prophétie du lieu de naissance du Messie n’est pas la seule à se trouver dans les premiers chapitres des Évangiles. Bien qu’il ne s’agisse pas de l’accomplissement d’une prophétie précise, le nom même de l’enfant fut choisi avant sa naissance ; l’ange dit à Joseph :

 

Elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés (Matthieu 1.21).

 

Le nom Jésus signifie « l’Éternel sauve », c’est la forme grecque du nom hébreu Josué. Josué mena les Israélites dans la terre promise tout comme nous attendons le retour du ciel de notre roi pour nous mener dans le royaume de Dieu.

 

Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous (Matthieu 1.23).

 

La miraculeuse naissance vierge accomplit une prophétie à Ésaïe 7.14. Le récit dans l’Évangile de Luc nous aide à comprendre pourquoi il est possible de décrire cet enfant comme « Dieu avec nous ». Quand l’ange Gabriel annonça à Marie cette naissance, elle ne comprit pas comment cela pouvait arriver.

 

Marie dit à l’ange ; Comment cela se produira‑t‑il puisque je ne connais pas d’homme ? (Luc 1.34).

 

Dans le verset suivant l’ange continua à lui expliquer que le Saint‑Esprit (ou le pouvoir de Dieu) serait le moyen de sa conception. Par conséquent l’enfant serait Fils de Dieu et par sa vie il allait démontrer le caractère de son Père : il serait en effet « Dieu avec nous ».

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Hors de l’Égypte

 

Dieu sauva son Fils des intentions meurtrières du roi Hérode en disant à Joseph de fuir avec sa famille en Égypte (Matthieu 2.13). Quand arriva le moment pour retourner, ce retour même accomplit une prophétie de l’Ancien Testament, citée par Matthieu : « Jai appelé mon fils hors de l’Égypte » (Matthieu 2.15). En lisant cette prophétie à Osée 11.1, on dirait qu’elle ne s’appliquait qu’à la nation d’Israël que Dieu fit sortir de l’Égypte sous Moïse. Quand Matthieu, inspiré de Dieu, écrivit son Évangile, il montra que cette citation d’Osée n’était pas un simple commentaire sur le passé mais aussi une prophétie d’un événement à venir.

 

Beaucoup des mères dans la région de Bethléhem n’étaient pas si fortunées que la mère du Fils de Dieu ; elles perdirent leurs enfants aux mains des soldats du roi Hérode. Cette fois encore il y a une prophétie qui prévit cet événement :

 

Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète Jérémie : Une voix s’est fait entendre à Rama, des pleurs et beaucoup de lamentations : Rachel pleure ses enfants ; elle n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus (Matthieu 2.17‑18).

 

Il cite ici Jérémie 31.15 qui s’appliquait d’abord à la tristesse qu’allait éprouver Israël en captivité, mais l’écrivain inspiré du Nouveau Testament rapporte ce passage aux événements qui entouraient la naissance du Fils de Dieu.

 

Le Nazaréen

 

La dernière des prophéties que nous allons considérer dans cet article concerne la ville où s’installa la famille à son retour de l’Égypte. Hérode le Grand était mort, mais son fils Archélaüs qui gouvernait la Judée était tout aussi méchant, peut‑être encore pire que son père. La famille, étant avertie de la situation dans un rêve, rentra en Galilée à leur ancienne demeure à Nazareth :

 

Et (Joseph) vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen (Matthieu 2.23).

 

Matthieu ne précise pas un seul prophète, mais il dit que les prophètes avaient parlé ainsi. La seule prophétie qui semble s’y appliquer est celle‑ci :

 

Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï et un rejeton naîtra de ses racines (Ésaïe 11.1).

 

Or le mot hébreu qui signifie « rejeton » est netser, mot qui forme la racine du mot Nazareth. Jésus allait être ce rejeton du tronc d’Isaï, père de David, afin d’accomplir les promesses que Dieu avait faites à David.

 

Le fait que Jésus grandit dans la ville de Nazareth devint une pierre d’achoppement pour beaucoup de ceux qui l’écoutèrent prêcher. Ils savaient que le Messie viendrait de Bethléhem :

 

D’autres disaient : Celui‑ci est le Christ. Et d’autres disaient : Est‑ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? L’Écriture ne dit‑elle pas que c’est de la descendance de David et du village de Bethléhem d’où était David, que le Christ doit venir ? (Jean 7.41‑42).

 

Ils savaient qu’il devait être le rejeton et venir de Bethléhem, mais ils ne vérifièrent pas leurs faits avant de le rejeter. Nous prions qu’en examinant la Parole de Dieu et en considérant son message, nous chercherons la vérité et nous conformerons au modèle qu’il désire que nous suivions. De cette façon, nous nous préparons pour le retour de notre Seigneur Jésus‑Christ dans ce monde pour que nous puissions le recevoir et non pas le refuser comme firent son peuple à son premier avènement.

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRDL7ProphétiesMessianiques.pdf

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