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Cours 2.06. Prophéties accomplies dans le ministère du Christ


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Prophéties accomplies dans le ministère du Christ

 

Vers le commencement de l’Évangile de Luc, on nous dit ce que pensaient le peuple de la prédication de Jean‑Baptiste : « le peuple était dans l’attente et tous se demandaient intérieurement si Jean n’était pas le Christ » (Luc 3.15). Jean leur dit nettement qu’il n’était pas le Christ. Les autorités aussi voulaient savoir quel était cet homme qui attirait tant d’attention du peuple :

 

Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites pour lui demander : Toi, qui es‑tu ? Il confessa sans le nier, il confessa : Moi, je ne suis pas le Christ (Jean 1.19‑20).

 

Puis ils lui demandèrent s’il était Élie ou le prophète dont Moïse avait prédit l’arrivée (Deutéronome 18.5). Jean leur dit qu’il n’était ni l’un ni l’autre et expliqua nettement la nature de sa mission : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : rendez droit le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Ésaïe » (Jean 1.23).

 

Un messager envoyé de Dieu

 

Jean dirigea l’attention de ses auditeurs sur l’Ancien Testament afin de leur démontrer que sa ministère accomplissait ce qu’avait dit le prophète Ésaïe au chapitre 40.1‑5. Cette prophétie prédit que Dieu préparait les Israélites au premier avènement de leur Messie par la prédication d’un messager envoyé de Dieu peu avant l’arrivée de leur roi. L’apôtre Jean confirme cela :

 

Il y eut un homme envoyé de Dieu, son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière (Jean 1.6‑8, version de 1910).

 

L’énoncé « un homme envoyé de Dieu » ne signifie pas que Dieu envoya Jean du ciel, mais que c’était Dieu qui avait prédit sa venue et ce qu’il ferait et dirait. Cela ne signifie pas que le Baptiste existât au ciel avant sa naissance mais que Dieu savait avant sa naissance tout ce qu’il ferait. Le même principe s’applique à Jésus et à son ministère. Jésus n’existait pas avant sa naissance, mais Dieu savait ce qui allait se passer selon son dessein et par conséquent les écrivains inspirés pouvaient écrire là‑dessus comme d’un fait accompli.

 

Immolé dès la fondation du monde

 

Après avoir baptisé Jésus, Jean le décrivit comme « l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29). Dans la Bible, on emploie souvent l’image d’un agneau pour dépeindre le Fils de Dieu. Au dernier livre de la Bible, Dieu charge l’apôtre Jean de se servir de ce symbole dans le message que lui donna Jésus :

 

Et tous les habitants de la terre se prosterneront devant [la bête], ceux dont le nom n’a pas été inscrit dans le livre de vie de l’agneau immolé dès la fondation du monde (Apocalypse 13.8).

 

Comment comprendre ces mots quand on ne tua pas Jésus au commencement de l’histoire mondiale, mais il y a environ 2.000 ans seulement ? Le principe que nous avons trouvé dans le ministère de Jean‑Baptiste nous aide à comprendre le langage dont se sert Dieu dans sa parole. Dès la création d’Adam et d’Ève, Dieu par sa sagesse et sa préscience sut que son Fils mourrait pour ôter le péché du monde. Dans le dessein de Dieu, son Fils était bien « l’agneau immolé dès la fondation du monde ».

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La postérité de la femme

 

Le livre de Genèse contient une prophétie qui annonce des événements qui allaient avoir lieu 4.000 ans plus tard. Elle fait partie du jugement prononcé sur le serpent après le premier péché dans le jardin d’Éden. Par suite de ce péché, Dieu condamna l’homme et la femme à mort.

 

Je mettrai inimitié entre toi [le serpent] et la femme, entre ta postérité et sa postérité, celle‑ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon (Genèse 3.15).

 

On offre à Adam et à Ève un espoir merveilleux : un descendant de la femme allait écraser ce qui avait été cause de leur problème. Le péché allait être vaincu !

 

Ce verset nous révèle beaucoup de détails sur la conquête du péché. On décrit le descendant comme la postérité de la femme, pas de l’homme. Le récit de la naissance de Jésus au Nouveau Testament nous dit qu’il est le fils de Marie, pas de Joseph. Quand l’ange Gabriel apparut à Marie pour lui annoncer qu’elle allait concevoir un enfant, elle réagit dans les mots que rapporte Luc 1.34‑35 : « Comment cela se produira‑t‑il, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « Le Saint‑Esprit viendra sur toi et la puissance du Très‑Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu ». Jésus était « fils d’homme » par sa mère Marie, mais il était aussi « Fils de Dieu » par l’action de la puissance de Dieu qui fit concevoir Marie. Il était un être humain unique, point central du dessein de Dieu.

 

Genèse nous dit que la postérité de la femme écrasera la tête du serpent, ce qui signifie un coup mortel. Ce serpent‑là avait cessé depuis longtemps d’exister quand Jésus naquit, mais la cause de la mort continue à tourmenter la création divine. Le péché qui introduisit la mort dans le jardin d’Éden continue aujourd’hui. Jésus était comme nous sujet à la tentation, mais il ne pécha jamais.

 

Puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus le Fils de Dieu, tenons fermement la confession de notre foi. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans commettre de péché (Hébreux 4.14‑15).

 

C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ, lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude (1 Pierre 2.21‑22).

 

La conquête de la nature pécheresse

 

Jésus n’écrasa pas la tête du serpent par un seul acte, mais par une conquête qui eut lieu chaque jour de sa vie. Genèse nous dit qu’au cours de cette lutte la postérité de la femme serait blessée au talon. Une blessure au talon n’est pas mortelle, mais elle rend difficile de mener une vie active pendant quelque temps. Genèse y fait allusion prophétique à la mort de notre Seigneur Jésus‑Christ. Il mourut et resta enseveli dans le sépulcre pendant trois jours, jusqu’à ce que son Père le ressuscita à une vie immortelle. « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6.23), mais Jésus n’avait commis aucun péché ; pourquoi donc mourut‑il ? Tant que Jésus restait en vie et qu’il était tenté comme nous, il y avait la possibilité qu’il tomberait en commettant un péché. A sa mort la nature qu’il avait portée, semblable à la nôtre, fut enfin conquise.

 

Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, [Jésus] aussi d’une manière semblable y a participé, afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est‑à‑dire le diable (Hébreux 2.14).

 

Jésus est l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, et ouvrit la voie que nous pouvons suivre.

 

Les soixante‑dix semaines

 

Pendant des siècles les justes avaient attendu l’arrivée de la postérité de la femme, pour renverser le cycle de péché et de mort et pour leur ouvrir une voie à suivre. Voilà pourquoi « tous se demandaient intérieurement si Jean n’était pas le Christ » (Luc 3.15). Dans l’Ancien Testament, il y a une prophétie qui fixe l’heure de l’arrivée du Messie, et ils savaient qu’ils vivaient à cette époque. Cette prophétie se trouve à Daniel 9.24‑26. La période totale au verset 26 est soixante‑dix semaines. Qu’est‑ce que cela signifie ? Dans la Bible, un jour correspond souvent à un an—par exemple à Nombres 14.34 et à Ézéchiel 4.6. Donc les 70 semaines équivaudraient à 70 x 7 = 490 ans.

 

Daniel 9.25 nous dit que cette prophétie allait commencer quand on décréterait la reconstruction de Jérusalem, ce qui eut lieu à l’époque de Néhémie (Néhémie 2.1, 5‑8), vers 456 avant Jésus‑Christ. Si l’on y ajoute 490 ans on arrive à 33 après Jésus‑Christ, l’an où Jésus fut crucifié. Bien qu’il ne soit pas possible de préciser le cadre du temps, on comprend pourquoi le peuple se demandait si Jean‑Baptiste était le Messie. Ils savaient que le jour du Seigneur était sans aucun doute tout près et ils observaient les événements de ces jours pour y être prêts. Mais tristement ils ne pouvaient pas le reconnaître quand il se montra et ils le crucifièrent.

 

La leçon que nous devons apprendre, c’est de nous apprêter au retour de Jésus‑Christ. Nous savons par les signes que Dieu nous a donnés dans le monde qui nous entoure que le temps est court. En considérant l’accomplissement de prophéties au passé, nous prions que cela nous rende plus conscients de celles qui prédisent l’avènement du Roi.

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRDL6MinistèreDuChrist.pdf

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