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Cours 2.11. Les prophéties du Serviteur (2)


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Les prophéties du Serviteur (2)

 

La Bible est pleine de surprises. Nous pouvons lire notre Bible régulièrement pendant toute notre vie et continuer à découvrir des choses que nous n’avons jamais remarquées. A mesure que notre connaissance de son message croît, les parties qui étaient difficiles à comprendre deviennent plus claires. Nous voyons comment, à travers les siècles jusqu’à notre époque, Dieu réalise son dessein de remplir la terre de sa gloire. Le pivot de ce dessein, c’est la mort et la résurrection du Fils de Dieu. Le Seigneur Jésus‑Christ mena une vie sans péché, puis sacrifia sa vie pour ouvrir une voie pour ceux qui veulent être réconciliés à son Père. Il y a beaucoup de prophéties dans l’Ancien Testament qui parlent de la mort du Messie et ces prophéties étaient difficiles à accepter pour les Juifs. Ils pensaient que leur Messie chasserait les chefs païens et établirait le Royaume de Dieu en Israël, sans être obligé de souffrir.

 

La croix avant la couronne

 

De notre perspective, il est plus facile de comprendre que la croix devait précéder la couronne. En revanche, les Juifs du premier siècle pensaient à David et à Salomon et ne voyaient que la victoire et l’exaltation. Ils s’attendaient à ce que le grand Fils de David suive la même marche. Lorsque le Seigneur Jésus‑Christ fut crucifié, même la foi de ses disciples fut bouleversée et ils mirent du temps pour se rendre compte que ceci avait été prophétisé dans les Écritures hébraïques.

 

Quand Jésus dit à Pierre et aux autres apôtres qu’il devait souffrir et être crucifié, ils ne pouvaient l’accepter.

 

Jésus commença dès lors à montrer à ses disciples qu’il lui fallait aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, être mis à mort et ressusciter le troisième jour (Matthieu 16.21‑22).

 

Trois jours après la crucifixion, quand Jésus avait ressuscité, ils avaient toujours de la difficulté à croire les rapports des femmes qui avaient vu le tombeau vide. Dans le récit qui se trouve à Luc 24.9‑11, Jésus apparaît à deux des disciples pendant qu’ils font le trajet de Jérusalem à Emmaüs, en méditant sur les événements récents. Pourquoi Dieu a‑t‑il permis que cet homme, auquel ils se sont fiés, soit crucifié ? Ils ne reconnaissent pas Jésus lorsqu’il s’approche d’eux ; celui‑ci leur demande pourquoi ils sont si tristes, et ils expliquent :

 

Ce qui s’est produit au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, et comment nos principaux sacrificateurs et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié. Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël, mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces événements se sont produits (Luc 24.19‑21).

 

Ils parlent à Jésus de ce que les femmes qui sont allées au tombeau leur ont raconté (versets 22‑24). Alors Jésus se met à leur ouvrir les yeux à la signification de ce qu’il a souffert :

 

Alors Jésus leur dit : Hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Le Christ ne devait‑il pas souffrir de la sorte et entrer dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait (versets 25‑27).

 

Oh ! si seulement nous avions pu être là à écouter cette exposition des prophètes de l’Ancien Testament ! Nous comprenons bien la réaction de ces deux disciples :

 

Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait‑il pas au‑dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? (verset 32).

 

Parmi les passages des Écritures hébraïques que Jésus a expliqués, il a dû citer Ésaïe 53. L’évangéliste Philippe se sert de ce chapitre pour ouvrir les yeux de l’eunuque éthiopien, comme nous l’avons dit à la fin de l’article précédent. L’eunuque rentre de Jérusalem et dans son char, il lit le livre d’Ésaïe. Philippe lui demande s’il comprend ce qu’il lit, et offre à l’aider (voir Actes 8.26‑33). La section qu’il lit se trouve au chapitre 53, versets 7 et 8 ; l’eunuque demande de qui le prophète parle :

 

L’eunuque prit la parole et dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète dit‑il cela ? De lui‑même, ou de quelque autre ? Alors Philippe ouvrit la bouche et, commençant par ce texte, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus (versets 34‑35).

 

Ce chapitre entier parle à grand renfort de détails de la mort et de la résurrection de notre Seigneur ; considérons donc son message.

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Les prophéties du Serviteur

 

Le chapitre commence avec une description de l’accueil que l’on devait faire au Seigneur : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? » (Ésaïe 53.1). Ce passage est cité à Jean 12.37‑38 pour montrer que, même si Jésus avait fait beaucoup de miracles parmi le peuple, celui‑ci ne croyait toujours pas qu’il soit leur Messie. Paul le cite également à Romains 10.16 pour montrer que la grande majorité de ceux qui entendent l’Évangile le rejettent. Même de nos jours, la plupart des gens ne tiennent aucun compte de l’unique message qui pourrait leur donner de l’espoir pour l’avenir.

 

Le verset 3 décrit le traitement que ce serviteur souffrant devait recevoir sous les mains de son peuple :

 

Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui l’on se voile la face, il était méprisé, nous ne l’avons pas considéré.

 

Dans les Psaumes, David prédit également la douleur et la solitude de notre Sauveur :

 

… J’espère un signe de pitié, mais rien ! Des consolateurs, et je n’en trouve pas. Ils mettent du poison dans ma nourriture, et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre (Psaume 69.20‑21).

 

Cette dernière prophétie était accomplie quand notre Seigneur pendait sur la croix (Jean 19.28‑30).

 

Les paroles dont on se sert pour décrire l’expérience du Fils de Dieu sont impressionnantes : il a « porté nos souffrances », il était « atteint d’une plaie » (verset 4), il a été « maltraité » (verset 7). Ce langage fait penser à l’expérience de la nation d’Israël lors de l’exode d’Égypte. La lecture du chapitre 3 d’Exode relève l’emploi de mots similaires : « J’ai bien vu la misère de mon peuple … je connais ses douleurs » (verset 7), « j’ai vu l’oppression » (verset 9). Moïse fut l’instrument par lequel la délivrance fut accordée au peuple de Dieu. Dans ce contexte, les paroles de Dieu par l’intermédiaire d’Ésaïe auraient dû transmettre à la nation un message d’une délivrance plus grande : une délivrance de la servitude du péché et de sa conséquence inévitable, la mort.

 

Nos maladies physiques résultent de notre nature pécheresse, comme nous le voyons dans l’emploi que fait le Nouveau Testament du verset 4, à Matthieu 8.14‑17. On parle de cette conquête du péché à Hébreux 4.15 :

 

Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses ; mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans commettre de péché.

 

Les versets suivants dans Ésaïe 53 décrivent de façon expressive la douceur et la patience du Messie sous la provocation extrême et témoignent de son innocence (versets 7‑9). C’étaient ces versets qui laissaient perplexe l’eunuque éthiopien et qui servaient de point de départ pour l’exposition de Philippe des passages de l’Ancien Testament qui avaient prédit le sacrifice du Christ. Notre Seigneur ne résista pas, il n’éclata pas contre les accusations injustes et l’abus violent, mais il porta nos péchés avec soumission. Notre Seigneur permit qu’on le traite de la façon que nous, nous méritons. L’apôtre Pierre évoque les actions de notre Seigneur comme un exemple pour nous :

 

C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude ; lui qui, insulté ne rendait pas l’insulte ; souffrant, ne faisait pas de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice ; lui dont la meurtrissure vous a guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes, mais maintenant, vous êtes retournés vers le berger et le gardien de vos âmes (1 Pierre 2.21‑25).

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La prophétie accomplie

 

Que cette prophétie s’est avérée exacte dans ses détails ! Jésus fut crucifié avec des malfaiteurs et on mit sa tombe avec les méchants. Enterré dans le tombeau de Joseph d’Arimathée, son sépulcre était avec les riches (Matthieu 27.57‑58). Il suit le témoignage divin : « quoiqu’il n’ai pas commis de violence et qu’il n’y ait pas eu de fraude dans sa bouche » (verset 9). Ce fait crucial—l’innocence absolue du Fils de Dieu—est déclaré et illustré à Luc 23 :

 

1. Pilate : «
Je ne trouve rien de coupable en cet homme
» (verset 4).

 

2. Pilate répète ce témoignage : «
je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des fautes dont vous l’accusez
» (verset 14).

 

3. Pilate fait des remontrances aux Juifs : «
Mais quel mal a‑t‑il fait ?
» (verset 22)

 

4. L’un des malfaiteurs : «
celui‑ci n’a rien fait de mal
» (verset 41)

 

5. Le centenier : «
Réellement cet homme était juste
» (verset 47)

 

Les versets 10‑12 d’Ésaïe 53 nous exposent l’accomplissement du dessein de Dieu par son Fils. Il « prolongera ses jours » en lui accordant la vie éternelle et « la volonté de l’Éternel s’effectuera par lui » (verset 10). Il achèvera de réaliser la rédemption de son peuple, en établissant le Royaume de Dieu et en remplissant cette terre de la gloire de Dieu. « Il rassasiera ses regards » (verset 11) lorsqu’il verra les rachetés de Dieu qui remplissent la terre.

 

En vue de la joie qui lui était proposée, il a supporté la croix, méprisé la honte, et s’est assis à la droite du trône de Dieu (Hébreux 12.2).

 

L’un des traits les plus étonnants de ce chapitre d’Ésaïe, c’est qu’il fut préservé à travers les siècles par ceux mêmes qui rejetèrent leur Messie. Pendant l’été de 1947, un jeune garçon arabe qui cherchait sa chèvre égarée, a fait une découverte d’une importance majeure pour ceux qui aiment la Parole de Dieu. Dans une grotte près de la mer Morte, Muhammad adh‑Dhib a trouvé des jarres qui contenaient des manuscrits anciens. Ces rouleaux se sont révélés être des copies des Écritures hébraïques qui étaient au moins mille ans plus anciens que tout manuscrit qu’on possédait jusqu’à ce jour. En Israël, on a construit un bâtiment spécial, le Palais du livre, pour abriter certains de ces rouleaux ; au centre de ce recueil se trouve le rouleau complet d’Ésaïe. Ces manuscrits de la mer Morte renforcent notre confidence en l’authenticité de la Bible, et en particulier de la section que nous venons de considérer. Rendons grâce à notre Dieu pour cette prophétie et pour la façon dont chaque détail a été, et sera accompli.

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRDL11ProphétiesDuServiteur2.pdf

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