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Cours 1.07. Le Jugement


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Le Jugement

 

Nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu (Romains 14.10).

 

Qui sera jugé ?

 

Dans la citation précédente, nous ne pensons pas que Paul se réfère à tout être humain qui ait jamais habité la terre. Il s’adresse à ceux qui se disent chrétiens. C’est la conscience de ce que Dieu attend de nous, qui amène la responsabilité.

 

Quelles sont les connaissances qui nous exposent au jugement ?

 

Il ne nous incombe pas de trancher ; mais une fois que nos attitudes résistent à la volonté de Dieu, nous nous retrouvons sur une pente dangereuse. « Il y aura là des pleurs et des grincements de dents » chez ceux qui ont méprisé le Christ et ses enseignements (Luc 13.28) : mais nous considérons « le jugement » comme s’appliquant essentiellement à la Maison de Dieu, pour établir qui appartient au Christ, et qui ne lui appartient pas.

 

Comment se déroulera le jugement ?

 

Nous ne le savons pas ! Mais nous savons ce qu’il ne sera pas. Il n’y aura pas de suspense angoissé, tandis que les bonnes actions seront pesées contre les mauvaises actions, pour établir si le solde tombe en notre faveur. Il n’y aura pas de ligne de démarcation, où une personne réussira de justesse, ou échouera par manque d’une ou deux bonnes actions. Non ! Il s’agira d’une simple identification, pour évaluer quel genre de personne nous sommes. La décision sera nette, dépendant des tendances générales de notre vie, selon que nous ayons essayé de plaire à Dieu. Cela dépendra simplement du centre de nos affections : « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6.21). Qui avons‑nous servi ? Car « nul ne peut servir deux maîtres » (Matthieu 6.24). Avons‑nous servi Dieu, ou avons‑nous servi Mammon (le Roi‑argent) ?

 

En d’autres termes, il s’agira d’établir si nous sommes sincères, ou si nous affichons un masque.

 

[Le Fils de l’homme] séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs, et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche » (Matthieu 25.32, 33).

 

Ou pour se servir d’une autre métaphore :

 

à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : arrachez d’abord l’ivraie … mais amassez le blé dans mon grenier (Matthieu 13.30).

 

Un jugement humain ne peut pas toujours distinguer qui affiche un masque. Des loups peuvent se déguiser en brebis (Matthieu 7.15 ; Actes 20.29). Les êtres humains sont prônes à se déguiser, et à agir pour se donner une image. Les dirigeants Juifs du temps de Jésus aimaient faire leurs actes de piété « pour être vus des hommes ». Jésus les compara à « des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors et qui au dedans sont pleins … de toute espèce d’impureté ». Il leur dit

 

vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité (Matthieu 23.27, 28).

 

Il y en aura qui seront satisfaits d’avoir mené une vie exemplaire, d’avoir « fait beaucoup de miracles » au nom de Jésus, et à qui il déclarera : « je ne vous ai jamais connus ; retirez‑vous de moi… » (Matthieu 7.22, 23). Oui, il y en a beaucoup qui, en pensant au jugement, se disent avoir bien mené leur vie et s’attendent à recevoir—ceux qui insultent Dieu en pensant qu’ils ont mérité la vie éternelle.

 

La vie éternelle est « le don de Dieu » (Romains 6.23). Personne ne peut la mériter. « C’est par grâce que vous êtes sauvés » (Éphésiens 2.5). Il nous est dit que « si nous nous jugions nous‑mêmes, nous ne serions pas jugés » (1 Corinthiens 11.31) : ainsi, au jugement, seront révélés nos actes secrets, nos points faibles (Romains 2.16). En d’autres termes, au jugement, il nous sera donné une entière connaissance de soi, et nous nous verrons tels que nous sommes réellement : aucun de nous ne se sentira parfait, mais nous saurons à qui nous appartenons—au Royaume ou au monde !—car si on ne « trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel » (Psaume 1.2), on ne se sentirait pas heureux sous le règne du Christ.

 

Mais, à part le « don gratuit » de la vie éternelle et une place dans le Royaume de Dieu, n’y a‑t‑il pas différentes récompenses qui varient suivant les œuvres ?

 

En vérité, il y en a ! Comme nous le lisons dans la parabole des « mines » : « c’est bien … reçois le gouvernement de dix villes … [ou] sois établi sur cinq villes » (Luc 19.17‑19). Mais il ne faut pas penser en termes d’habileté ou de rivalité, car

 

Heureux ceux qui sont doux, car ils hériterons la terre ! Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ! (Matthieu 5.5‑6).

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRDH7Jugement.pdf

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