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Cours 1.04. Le Chapitre De La Résurrection


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Le chapitre de la résurrection

 

Paul commence par affirmer que, en dehors de la résurrection, il n’y a pas d’espoir chrétien : « et si Christ n’est pas ressuscité … votre foi aussi est vaine » (versets 14 à 17) ; « quel avantage [d’être un chrétien] si les morts ne ressuscitent pas ? » (verset 32).

 

Il est à peine besoin de faire remarquer que l’argument de Paul serait sans validité si (comme beaucoup le croient) il y a une conscience continue à la mort, et si nos facultés continuent d’opérer. S’il en est ainsi, alors la résurrection n’est pas seulement sans nécessité, mais ce serait un embarras.

 

Ayant affirmé le fait de la résurrection, Paul passe à l’aspect principal qu’il veut développer : « Comment les morts ressuscitent‑ils, et avec quel corps reviennent‑ils ? » (verset 35). Il choisit une illustration : celle d’un grain semé dans la terre, d’une pousse nouvelle qui en sort : quelque chose de plus glorieux que ce qui avait été mis dans la terre. « Ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir … puis Dieu lui donne un corps comme il le veut » (versets 37, 38).

Le processus de résurrection

 

Paul explique clairement que la résurrection n’est pas simplement la reprise de la vie ancienne, dans l’ancien corps : car, s’il en était ainsi, nos vies sembleraient dénuées de but ; toujours en route, sans destination ! Mais aussi, Paul veut montrer clairement que le corps nouveau et la vie nouvelle sont très apparentés à l’ancienne vie. En d’autres termes, la vie nouvelle surgit de l’ancienne, ce qui est précisément le sens du mot « résurrection » (en grec, anastasis, littéralement, « de nouveau debout »).

 

Donc le processus de résurrection implique deux étapes : le corps mortel, qui est enterré « se lève de nouveau » et est ensuite « changé » ou transfiguré. Le changement ne pourrait pas avoir lieu sans que le corps ait été « élevé ». Et bien que le corps soit très probablement « retourné dans la poussière » (Genèse 3.19), la Bible compare quand même ceci à un sommeil : « beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront … » (Daniel 12.2) ; « et la terre redonnera le jour aux défunts » (Ésaïe 26.19). Ceci est évidemment au sens littéral.

 

Nous, qui avons été créés avec la poussière de la terre (c’est la signification du nom Adam), « retournons à la poussière de la terre », et en sommes recréés ; puis nous sommes ensuite « changés » de notre nature « terrestre » en un corps « céleste » : de sorte que « de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (verset 49). A condition d’être « en Christ » (verset 22), nous serons tous changés—que nous soyons vivants au retour de notre Seigneur Jésus‑Christ, ou que nous « dormions dans la poussière de la terre » (verset 51). Le « changement » ne peut pas avoir lieu sans la présence du corps qui doit être « changé ». Ceci est pur sens commun, et ne devrait pas avoir à être redit.

 

Pourtant, il faut le redire, car il y a ceux qui pensent que le corps, une fois enterré, ne se lève pas de nouveau pour être changé, mais qu’un corps céleste sort de la terre. Il suffit d’un moment de réflexion pour se rendre compte que le corps « céleste » ou « spirituel » (verset 44) ne sort pas de la terre : c’est un corps terrestre (adamique) qui sort de la terre, pour être « revêtu » de la nature « céleste », le changeant d’un état « terrestre » en un état « céleste ».

Jésus, les prémices

 

Ceci, nous le croyons, fut le cas de Jésus : « il est les prémices » de ceux qui se sont endormis en lui (verset 20). Le corps qui avait été placé dans la tombe retourna à la vie et sortit de la tombe. C’est ce que la Bible enseigne ! « Le Christ est mort … il a été enseveli … il est ressuscité » (versets 3, 4 ; voir aussi Jean 2.18‑22).

 

Pourtant, en dépit de cela, des gens qui frappent à notre porte nous disent que le corps du Christ qui fut placé dans le tombeau, n’était pas le corps qui en sortit. Ils nous disent que le tombeau était vide, non parce que Jésus était ressuscité (levé de nouveau), ce qu’ils nient, mais parce que, affirment‑ils, Jéhovah avait disposé du corps, c’est‑à‑dire l’avait détruit. S’il en était le cas, nous ne nous attendrions pas à ce que le Seigneur ressuscité, dans son état glorifié (changé), porte la marque des clous—qu’il montra premièrement à ses amis (Jean 20.27), et devra montrer à ceux qui l’on fait crucifier, lors de son retour (Zacharie 12.10). La notion qu’il y avait deux corps, et que l’on avait « disposé » de l’un, pour faire place à l’autre, ne trouve aucun appui dans les Écritures. L’ancien corps devient le nouveau corps (spirituel) en raison du « changement » (« Dieu lui donne un corps comme il le veut », versets 38, 52).

Le jugement

 

Si Dieu le voulait, il pourrait bien sûr mettre en existence le nouveau corps spirituel, sans le processus de « changement » de l’ancien. Nous pourrions donc nous demander pourquoi il est si important d’élever, ou recréer l’ancien corps, dans le but de la changer. La réponse est le jugement. Tous ceux qui ont une connaissance de la Vérité de Dieu sont responsables, et donc « il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal » (2 Corinthiens 5.10). Ceci étant le cas, il n’y aurait guère de jugement si ceux qui devaient être approuvés et accueillis par le Christ sortaient de leur « sommeil dans la poussière de la terre » déjà rendus immortels.

 

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http://www.christadelphes.fr/

http://www.lisezlabible.fr/

http://www.cbm.org.uk/france.htm

http://www.acbm.org.au/

 

CBMRDH4ChapitreDeLaRésurrection.pdf

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